Daniel Cohn-Bendit, ancien euro-député écologiste aurait été contacté pour prendre la relève de Nicolas Hulot, ministre démissionnaire de la Transition écologique et solidaire. C'est en tout ce qu'a annoncé Cohn-Bendit lui même samedi 1er septembre, sans cacher sa position quant à cette « convoitise du gouvernement français ». Très peu pour lui. Suite à la démission de Nicolas Hulot mardi 28 août, à la surprise générale, le gouvernement français s'active pour lui trouver rapidement un remplaçant. Le nom de Daniel Cohn-Bendit figure parmi les favoris, mais ce n'est pas du tout pour plaire à l'intéressé. Ses positions tranchées d'ex-euro député écologiste et sa verve divisent de part et d'autre, et font de lui plus un frondeur qu'un allié du gouvernement, mais cela n'a pas empêché la France de vouloir l'approcher pour remplacer Hulot. « Aussi bien (Christophe) Castaner (délégué général de La République en marche, LaRem et ministre des Relations avec le Parlement-NDLR) que Benjamin Griveaux (porte-parole du gouvernement-NDLR) m'ont demandé si j'acceptais qu'ils me mettent sur une liste de propositions qu'ils vont soumettre au président », a déclaré Daniel Cohn-Bendit sur la chaîne d'information LCI. « Tout le monde sait que je suis très réticent à être ministre et donc ça ne change pas du jour au lendemain », a-t-il ajouté en précisant: « être ministre, je ne crois pas que ce soit ma qualité première ». Nicolas Hulot, « ce n'était pas une personnalité préparée au compromis », a, de son côté, estimé l'ancien Président français François Hollande. Journaliste et grand écologiste, le producteur d'Ushuaïa n'a pas pu supporter les entrailles du jeu politique où les enjeux du climat et de l'environnement ne sont une priorité que sur le papier. Le gouvernement d'Edouard Philippe devra trouver un remplaçant à son ministre dans les plus brefs délais, en ce sens, Emmanuel Macron, a déclaré vendredi 31 août, que l'équipe sera au complet d'ici mardi prochain.