La première édition du Congrès international d'oncologie thoracique s'est ouverte vendredi à Ifrane, sous le thème « actualités et perspectives d'avenir dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules ». Organisé par l'association « Chifae pour la prévention et la recherche sur le cancer », en collaboration avec le service d'oncologie médicale du CHU Hassan II de Fès, cet évènement est une occasion de rassembler les professionnels de l'oncologie thoracique, afin de partager leurs meilleures pratiques et d'établir un véritable référentiel national de prise en charge du cancer du poumon, du diagnostic jusqu'à la thérapie. Selon le président de l'Association Chifae pour la prévention et la recherche sur le cancer, Nawfel Mellas, le congrès examinera essentiellement le cancer du poumon, relevant que cette maladie fait plus de 5.000 décès par an. Quelque 6.000 nouveaux cas sont détectés chaque année à l'échelle nationale, a-t-il poursuivi, estimant que le cancer du poumon est un véritable problème de santé publique au Maroc. « La majorité des patients arrivent à l'hôpital à des stades très avancés », a-t-il fait savoir, rappelant que ce congrès débattra de tous les aspects relatifs au cancer du poumon, du diagnostic au traitement, tout en mettant l'accent sur les nouveautés thérapeutiques et les perspectives d'avenir. Pour lui, « le cancer du poumon est grave et tue, mais on peut le prévenir ». Deux jours durant, les congressistes, quelque 200 professionnels de la santé, dont des oncologues, des chirurgiens, des radiothérapeutes, des pneumologues et d'autres représentants du secteur, prendront part à des conférences et ateliers animés par des experts de l'oncologie, internationaux et marocains, autour des nouveautés dans le traitement du cancer du poumon. Au Maroc, le cancer du poumon est le premier cancer chez l'Homme, avec une fréquence de 20%, soit un Homme sur cinq est porteur d'un cancer du poumon.