Les enseignants recrutés par contrat auprès des Académies reviennent à la charge. La coordination nationale des enseignants recrutés par contrat ont annoncé la tenue d'une conférence de presse, dimanche 20 octobre, ainsi qu'une grève nationale de 48h les 23 et 24 octobre. Les détails. Cette rentrée sociale s'annonce « brûlante ». Les enseignants dits « contractuels » resserrent leurs rangs. Dans un premier temps, la coordination a tenu une réunion de ses 5 bureaux régionaux le 29 septembre dans le but de les réorganiser, mais aussi pour la nomination de ses représentants pour chaque région. Ensuite et à la date du 13 octobre dernier, le Conseil national de la coordination a tenu une réunion durant laquelle il a été question de la feuille de route à suivre par les enseignants recrutés par contrat auprès des AREF, pour faire valoir leur droit à l'intégration au statut de la fonction publique et l'annulation du plan de recrutement régional par contrat. Ainsi, il a été décidé et annoncé par la coordination nationale des enseignants cadre des AREF, le 15 octobre, la tenue d'une conférence de presse le 20 octobre prochain (l'heure et l'endroit n'ont pas encore été annoncé) où sera présenté son programme de protestation, ainsi qu'une grève nationale de 48h les 23 et 24 octobre tout en boycottant l'examen de qualification. Interrogé par Hespress Fr sur la raison de ce débrayage, Abdelfattah enseignants auprès de l'AREF de Sidi Kacem et membre de la coordination des enseignants a rappelé que depuis les réunions du 13 avril et du 10 mai avec la tutelle, c'est le « silence radio« . « Malgré la médiation des syndicats et du parti de l'Istiklal, le ministère de l'éducation nationale refuse d'entamer un dialogue sérieux avec nous pour trouver une issue à notre dossier. Et il s'abstient, au côté du gouvernement, d'assumer ses engagements de l'accord du 13 avril. Du coup, la seule méthode avec laquelle nous pouvons à nouveau attirer leur attention sur notre situation et notre dossier revendicatif, c'est de mener une grève« , souligne notre interlocuteur. Ainsi, Abdelfattah affirme à Hespress Fr que les enseignants recrutés par contrat auprès des AREF, sous l'égide de la coordination nationale, « sont prêts à entamer à nouveau le même programme de lutte et de protestation que l'année précédente, ce qu'ils ne désirent pas pour l'intérêt des élèves ». « Toutefois, relève-t-il, si la tutelle et le gouvernement n'engagent pas un dialogue sérieux et responsable avec la coordination, la seule issue est de descendre à nouveau dans la rue« .