La justice sud-africaine a tranché dans l'affaire de l'ancien président Jacob Zuma, accusé de corruption. L'ancien chef d'Etat devra comparaître devant la justice dès mardi. Le procès de l'ancien président sud-africain débutera la semaine prochaine après la décision unanime de la Haute cour de Pietermaritzburg de ne pas abandonner les charges à l'encontre de Jacob Zuma. Vendredi, le juge Willie Seriti de la Haute Cour de Pietermaritzburg a ainsi déclaré que « la demande (…) d'abandonner les poursuites a été rejetée ». L'affaire de corruption pour laquelle l'ex président comparaîtra remonte à un contrat d'armement de 4,2 milliards d'euros datant de 1999 impliquant le groupe d'armement français Thales, à l'époque appelé Thomson-CSF. La filiale sud-africaine de l'industriel français Thales qui est tout autant empêtré dans ce scandale de malversations, est soupçonné d'avoir versé des pots-de-vin à l'ancien président qui lui, est accusé de seize chefs dont « fraude », « racket », « corruption », et « blanchiment d'argent ».