Rabat condamne «avec la plus grande fermeté» la reprise des attaques israéliennes à Gaza    Espagne : un djihadiste arrêté à Cordoue en coopération avec la DGST marocaine    Le Chef du gouvernement préside la cérémonie de signature d'une convention d'investissement avec le groupe chinois SUNRISE, leader dans le secteur du textile    Aéroport Mohammed V : le nouveau terminal sera opérationnel dès 2029    Cosumar communique ses résultats financiers 2024    Baisse du taux directeur : Jouahri en guerre contre l'inflation    Foundever participe à GITEX Africa 2025    Finances locales: le bulletin mensuel de la TGR en 5 points clés    Bassin de Sebou: Plus de 600 millions de DH pour lutter contre la pollution de l'eau    Le Royaume du Maroc, dont le Souverain préside le Comité Al-Qods, condamne vigoureusement la rupture du cessez-le-feu et la reprise des agressions israéliennes contre les civils à Gaza    Le Maroc appelle à dénucléariser le Moyen-Orient    Lutte antiterroriste : Interpellation d'un partisan de Daech en Espagne, en collaboration avec la DGST    BAM : l'argument d'une politique macro-prudentielle    Equipe nationale: Les Lions à destination d'Oujda ce jeudi    Equipe nationale U20: Un défenseur central arrive en renfort pour la CAN U20    1⁄4 de finale de LDN de l'UEFA: Pays-Bas vs Espagne et Italie vs Allemagne, les grandes affiches de la soirée.    Mexique : Sergio Ramos risque 15 matchs de suspension    Lamine Yamal premier joueur à observer le jeûne du Ramadan au sein de la Roja    Royal Air Maroc adopte un parc automobile entièrement électrique, une première au niveau national    Quinze milliards de dirhams pour un nouveau terminal à l'aéroport Mohammed-V    3,2 milliards de dirhams d'excédent budgétaire des collectivités territoriales à fin février    Prix «Visage marocain de l'excellence» : une première édition qui consacre l'audace et l'innovation    OIT: le Maroc désigné pour organiser la 6è Conférence mondiale sur l'élimination du travail des enfants    Tanger : Adrien Brody, on the road again…    Interview avec Ayoub Lahnoud : « "Dem El Mechrouk" est une histoire locale, loin d'une adaptation égyptienne »    Le libre-échange stimulera l'économie africaine    Le Sénégal adopte de nouvelles mesures pour moderniser l'état civil    Turquie. Le principal rival d'Erdogan en prison    Belgique : Ayoub Gretaa rafle le Prix d'Interprétation au Love International Film Festival de Mons    Afrobeat International 2025 : Rendez-vous à Ouagadougou    Après le Niger, le Burkina Faso et le Mali quittent la Francophonie    Elim CdM 2026 : Talbi et Nadir s'expriment sur leur première convocation avec l'EN    Santé infantile : l'ACPP recommande Dalaa    Les prévisions du jeudi 20 mars    Julien El Mesbahi : Officiellement lionceau de l'Atlas    Le Maroc et le Cameroun renforcent la coopération militaire par un nouvel accord incluant des exercices conjoints    Said Laith: «A Al Haouz, des réponses sont apportées aux habitations des zones à relief difficile»    Crashs d'avions en Algérie : Défaillance des équipements ou luttes en coulisses ?    OCP : Un chiffre d'affaires en hausse en 2024    Comediablanca : Hanane El Fadili et Roman Frayssinet en tête d'affiche pour le 2e acte!    Errachidia : Plus de 200 bénéficiaires d'une caravane médicale de chirurgie de la cataracte    Un Sukhoi Su-30 de l'armée de l'air algérienne s'écrase, un lieutenant-colonel trouve la mort    Séisme d'Al-Haouz: la situation du programme de reconstruction    Le cinéaste égyptien Amir Ramsès rejoint le jury du festival de Tétouan    Journal Argarica espagnol : Découverte d'une écriture en tifinagh berbère dans la province d'Alméria, Espagne    L'extrême gauche demande à l'Espagne de combler le retrait de l'USAID pour le Polisario    CPS : Le Maroc insiste sur l'accompagnement des pays en transition pour accélérer leur retour à l'UA    FRMF : l'arbitre international Ismaïl El Fath chargé du développement de l'arbitrage marocain    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Cyberharcèlement: un phénomène qui se porte bien
Publié dans H24 Info le 09 - 06 - 2017

Le Web n'est pas à l'abri des menaces et le phénomène du harcèlement, très présent sur les différentes plateformes sociales, est en pleine expansion.
Le cyberharcèlement se porte bien. La facilité d'accès aux technologies de l'information et de la communication, en plus de la démocratisation des smartphones, tablettes, PC et autres objets connectés et l'accroissement des plateformes sociales, ne fait qu'aggraver la propagation du fléau.
Cet acte d'agression volontaire ne fait pas de distinction entre jeunes, adultes, individus ou groupes. Il prend d'ailleurs plusieurs formes, tantôt directes, tantôt sournoises comme la propagation de rumeurs et dénigrement, piratage de données personnelles, insultes, moqueries et intimidations en ligne, sextorsion, ou chantage sexuel…

Des répercussions graves
Le cyberharcèlement est d'autant plus dangereux qu'il est difficile d'effacer ce qui a été partagé sur Internet. Ce phénomène met les victimes dans un état constant d'insécurité et a des répercussions directes sur leur santé mentale et leur bien-être. Les conséquences pour les victimes sont parfois alarmantes: suicide, dépression, perte d'estime…
Kholoud Kebali, journaliste reporter et directrice chez Press Key Media, présente sur Facebook depuis 2006, déclare en avoir vu de toutes les couleurs, entre harcèlement sexuel ou violation de la vie personnelle (sa façon de s'habiller, ses pensées et avis sur les sujets du quotidien...).
« J'ai reçu des insultes et menaces depuis mon inscription sur les différents réseaux sociaux. Certaines de ces menaces étaient très sérieuses et elles concernaient ma famille. Je pense avoir bien fait de prévenir les autorités, sans pour autant entamer de procédures, car il est hors de question de sombrer dans la peur ou la panique parce que certains considèrent l'ouverture d'esprit comme une fracture du crâne qu'ils doivent soigner. Les gens ne connaissent pas de limites et confondent liberté d'expression avec le droit aux attaques haineuses et au harcèlement, dommage pour eux ».
Elle souligne que malgré tout cela, elle ne regrette absolument pas sa présence sur les réseaux sociaux, car cela lui a permis de rencontrer des êtres fabuleux qui font désormais partie intégrante de sa vie.

Le cas de Oued Zem
L'un des phénomènes liés au cyber-harcèlement qui donne malheureusement une mauvaise image du Royaume est la sextorsion. La ville d'Oued Zem s'est fait une réputation mondiale avec cette pratique. De jeunes cybercriminels usent du Web pour extorquer de l'argent à des victimes, souvent des résidents des pays du Golfe. Le mode opératoire reste assez simple; les cybercriminels se font passer pour de jeunes filles sur des sites de rencontres à travers de faux profils et utilisent les images et vidéos, souvent dans des positions compromettantes prises avec leurs victimes. Ensuite, ils menacent de diffuser ce contenu sur le Net contre des sommes d'argent.
L'un des autres cas qui avait défrayé la chronique est sans doute celui de l'affaire de Tighassaline, non loin de la ville de Khenifra, où une prostituée du nom de Rkia Abouali, avait filmé un juge en train de lui faire des aveux sur des affaires de corruption. Dans cette vidéo filmée à son insu, il avouait ses crimes et ceux d'autres hauts placés sans parler des ébats amoureux qu'ils ont eu, le tout enregistré sur un CD dont elle se servira pour lui faire du chantage. Elle a été arrêtée en mars 2007 pour prostitution, trafic de drogues et homicide involontaire, puis libérée le 3 avril 2008.

Juridiquement parlant
En accord avec les principes de la Constitution, le législateur marocain a consacré toute une section du Code pénal pour réprimer toute atteinte portée à l'honneur et à la considération des personnes. Des dispositions qui condamnent la discrimination, l'apologie et la propagation de la haine, de la violence et du racisme. Ainsi, tout citoyen a le droit à la protection et au respect de sa dignité, dans le monde réel, mais aussi virtuel.
Le législateur précise clairement que toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération des personnes ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. De plus, toute expression outrageante, terme de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait, est une injure. Ainsi, l'article 503-1 ajouté par la loi 24.03 au Code pénal stipule : « Est coupable de harcèlement sexuel et puni de l'emprisonnement d'un an à deux ans et d'une amende de 5.000 à 50.000 dirhams, quiconque, en abusant de l'autorité qui lui confère ses fonctions, harcèle autrui en usant d'ordres, de menaces, de contraintes ou de tout autre moyen, dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle ».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.