Un total de 1.914.338 rendez-vous a été accordé dans les hôpitaux publics en 2022 via la plateforme numérique « Mawiidi », a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb. En réponse à une question sur « les longs délais de prise de rendez-vous dans les centres hospitaliers et les hôpitaux provinciaux », posée par le groupe du Rassemblement national des indépendants lors de la séance consacrée aux questions orales, M. Ait Taleb a souligné que ces rendez-vous constituent 34% du nombre total qui a été accordé. Le délai d'attente pour un rendez-vous d'examen « scanner » correspond à une durée de 52 jours, a-t-il fait savoir, notant que cette moyenne est plus basse que celle enregistrée au niveau mondial. Le ministre a, par ailleurs, expliqué que les services médicaux fournis sont principalement liés à des ressources humaines qui connaissent des contraintes, ajoutant que son département « tente de répondre à ces contraintes dans les meilleurs délais après la généralisation de la couverture médicale, ce qui renforcera la compétitivité et l'attractivité ». En réponse à une question sur le « la mise en place du chantier de la protection sociale », M. Ait Taleb a salué l'arsenal juridique relatif à la couverture médicale, notant que le transfert des bénéficiaires du système « RAMED » vers le système d'assurance maladie obligatoire avait connu une perturbation qui sera bientôt surmontée, et qu'il s'agit d'une « phase transitoire et temporaire ». Lire aussi: AMO: Ait Taleb souligne la gratuité des prestations offertes aux ex-Ramedistes D'autre part, le ministre a affirmé qu'il existe un suivi de l'offre sanitaire, mettant en avant les grands efforts qui ont été consentis, notamment dans le cadre de la pandémie, à travers l'ajout d'environ 22.000 lits et l'augmentation du nombre de lits de réanimation pour passer de 684 à 5.260. Il a ainsi fait remarquer que 80 % des investissements dans le secteur de la santé alloués au secteur public. Un grand effort est fourni en vue de renforcer l'attractivité, a-t-il poursuivi, expliquant que la contrainte posée est principalement liée aux ressources humaines, ce qui entrave la compatibilité entre les investissements, les infrastructures et le travail.