Prévue le 31 mai, la grève nationale des cafés et restaurants a été reportée suite à une première réunion entre les professionnels du secteur et les autorités de Rabat. Une première réunion tenue, jeudi 25 mai, entre l'Association nationale des patrons des cafés et des restaurants au Maroc (ANPCRM) et des responsables de la Wilaya de Rabat a débouché sur le report de la grève annoncé par les cafetiers et restaurateurs, annonce un communiqué de l'association. Contacté par H24 info, Noureddine Harrak, président de l'ANPCRM évoque une « certaine satisfaction » de se sentir « entendu ». « Nous avons longuement discuté du problème des licences que peinent à obtenir les professionnels du secteur, la hausse de la taxe sur l'exploitation du domaine public, ainsi que la hausse des taxes sur les débits de boissons qui, dans certains quartiers, est passée de 50 Dh à 380 Dh le mètre carré », explique le président. « Aucune mesure n'a été prise, nous attendrons de faire une réunion technique avec le secrétaire général de la wilaya, le maire de Rabat, le trésorier régional du Trésor public ainsi que quelques chefs des départements de la wilaya et de la commune », poursuit notre interlocuteur. Cette réunion aura lieu justement le mercredi 31 mai. Lire aussi: TVA à 10 ou 20%: comment certains cafetiers et restaurateurs continuent de vous surtaxer! En mars dernier, Asmaa Rhlalou, maire de Rabat, a lancé un ultimatum aux restaurateurs, cafetiers et commerçants de la capitale pour qu'ils régularisent leur situation. Dans un message vidéo, Asmaa Ghlalou, a rappelé aux professionnels de s'assurer d'avoir leur autorisation d'exploitation, document nécessaire pour l'exercice de leur activité. Tout le monde ne dispose pas de ce sésame. En octobre, c'est la maire de Casablanca, Nabila Rmili, qui a poussé un coup de gueule au sujet de l'exploitation illégale du domaine public par certains cafetiers et restaurateurs. À l'époque, 3.300 mises en demeure ont été envoyées aux propriétaires d'établissements dans les arrondissements de Roches noires, d'Anfa, de Sidi Belyout ou encore de Maarif afin qu'ils s'acquittent de leurs impayés relatifs à l'occupation des domaines publics (ODP) au cours des quatre derniers exercices.