Exportations de fruits et légumes, production de lithium, retard de la filière cannabis… Voici les principaux titres développés par la presse quotidienne de ce jeudi 6 avril: Numérique: comment le Maroc peut combler son retard, selon l'IRES (Le Matin) Pour l'Institut Royal des études stratégiques (IRES), le numérique est en passe de devenir un facteur déterminant de l'échiquier géopolitique mondial. D'où l'impérieuse nécessité de revoir entièrement la stratégie nationale du Maroc dans ce domaine, étant donné les retards enregistrés. L'Institut propose dans un rapport d'asseoir les bases d'une gouvernance intégrée du numérique susceptible de créer une nouvelle dynamique dans le domaine de l'économie numérique et d'adapter le cadre réglementaire à l'évolution rapide des technologies numériques. Il suggère également de renforcer la politique de cybersécurité, de manière à rehausser la confiance chez les utilisateurs du numérique et à investir massivement dans les infrastructures numériques, tout en tenant compte des enjeux de la souveraineté numérique.
Fruits et légumes: le cri d'alerte des exportateurs (L'Economiste) Malaise dans l'écosystème des fruits et légumes. C'est en ces termes que les producteurs et exportateurs qualifient la situation actuelle de leur activité, dans une lettre adressée, le 31 mars, au chef du gouvernement. Des propos qui résonnent comme un SOS lancé à l'exécutif. Selon les signataires de la missive, le secteur est en crise. «L'écosystème des fruits et légumes, tout le temps considéré comme le fleuron de l'agriculture marocaine, est aujourd'hui dans une situation, le moins que l'on puisse dire, très préoccupante. Ce système, bâti sur de longues années, grâce aux efforts, conjugués et concertés par le tandem administration-profession se retrouve actuellement à la limite de l'impasse», déplore le collectif des signataires.
La nouvelle filière du cannabis licite est-elle en retard? (L'Opinion) Disposant d'atouts certains dans ce domaine, le Royaume s'active à déployer un nouvel écosystème industriel qui pourra répondre aux exigences normatives tout en bénéficiant à l'économie et aux agriculteurs locaux. Cette dynamique, entamée officiellement en 2021, n'a toujours pas pu aboutir à la commercialisation effective des premiers produits. «Du moment que l'Etat marocain a entamé la structuration de ce nouvel écosystème industriel, les étapes logiques se sont succédé, mais il ne faut pas pour autant confondre vitesse et précipitation. Il faut en moyenne près de 24 mois pour qu'un écosystème de ce genre aboutisse, sachant qu'il y a des aspects sensibles qui impliquent de prendre le temps et les précautions légales et normatives nécessaires pour permettre un contrôle strict de cette nouvelle filière», explique une source proche du dossier.
Hydroxyde de lithium: Bientôt une production au Maroc? (Les Inspirations Eco) Le fabricant de batteries sud-coréen LG Energy solution a signé une lettre d'intention avec le groupe industriel chinois Yahua pour produire de l'hydroxyde de lithium au Maroc. Le choix de ce site est stratégique. Les détails concernant le calendrier et le volume de la production d'hydroxyde de lithium prévue par les deux partenaires ne sont pas connus. Toutefois, les médias coréens font référence à des représentants de LGES qui ont déclaré que l'entreprise souhaitait renforcer sa chaîne d'approvisionnement en hydroxyde de lithium au Maroc.
DGSN: 16 morts et 2.154 blessés durant la semaine dernière (Al Bayane) Seize personnes ont péri et 2.154 ont été blessées, dont 87 grièvement, dans 1.622 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain durant la semaine allant du 27 mars au 02 avril, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Ces accidents sont principalement dus à l'inadvertance des conducteurs, au non-respect de la priorité, à l'excès de vitesse, à l'inadvertance des piétons, au non-respect de la distance de sécurité, au changement de direction sans usage de signal, au changement de direction non-autorisé, au défaut de maîtrise des véhicules, au non-respect du stop, à la circulation sur la voie gauche, au non-respect du feu rouge, à la circulation en sens interdit et aux dépassements défectueux, a expliqué la DGSN dans un communiqué.