Défaillance d'entreprises, des écoles privés plus chères, climat des affaires… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi: L'Economiste Défaillances d'entreprises: l'hécatombe 2022 est-elle une année maudite? Flambée de l'inflation, une croissance qui a tourné au ralenti,… et un nombre record d'entreprises défaillantes. Celles-ci ont augmenté de 17,4% en 2022, selon les données de l'étude d'Inforisk (spécialiste du renseignement commercial sur les sociétés marocaines). Globalement les délais de paiement figurent parmi les principales causes des faillites des entreprises et en particulier pour les TPE. L'arrivée prochaine de la loi sur les délais de paiement, qui vient d'être votée à l'unanimité par la Chambre des représentants, pourrait mettre de l'ordre et garantir un meilleur climat des affaires. Surtout que ce texte prévoit une amende en cas de retard de paiement et des déclarations trimestrielles et annuelles auprès de la DGI sur la situation de paiements. Une formalité qui devra être accompagnée des documents justificatifs et de l'état de factures hors délai.
L'Opinion Enseignement privé: Ce qu'il faut retenir de l'éventuelle hausse des frais de scolarité Depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux, annonçant une éventuelle hausse des frais de scolarité dans les écoles privées, et ce, suite à l'augmentation de l'IR pour les enseignants vacataires. Contactés par le journal, plusieurs représentants du secteur déclarent que cette mesure ne fait pas l'objet de concertation collective. Pour leur part, les représentants des parents d'élèves excluent une hausse généralisée des prix vu le nombre réduit des enseignants vacataires dans les établissements privés. Le débat a pris une ampleur et s'est même invité à la Chambre des Conseillers où le ministre de tutelle a déclaré que la tutelle n'est pas en mesure d'intervenir, à défaut d'instruments juridiques, tout en annonçant une révision.
Les Inspirations Eco Climat des affaires: face à la morosité, Nadia Fettah tente de rassurer le patronat "Nous évoluons dans un monde de plus en plus marqué par l'incertitude». Ces mots, a priori désabusés, sont ceux de Nadia Fettah qui s'exprimait en présence du patronat national, lors du Conseil national de l'entreprise (CNE). Mais ce n'est pas tout le sens du discours de la ministre de l'Economie et des finances, qui était venu rassurer le patronat, avec à sa tête Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Selon elle, "en dépit de ce contexte, le Maroc ne perd pas de vue ses priorités stratégiques", et "nous n'avons jamais voulu troquer les réformes qui feront le Maroc de demain contre des mesures conjoncturelles". Pour l'argentière du pays, la loi de Finances 2023, qui repose sur des piliers conformes aux orientations royales et aux recommandations du Nouveau modèle de développement ainsi qu'au programme gouvernemental, augure d'un avenir plutôt prometteur pour l'économie nationale.
Maroc Le Jour Alj: La LF-2023, un texte « rassurant » Les efforts déployés pour l'élaboration de la Loi de finances (LF) 2023 ont permis d'aboutir à un texte « rassurant », a affirmé, à Casablanca, le Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj. « La LF a fait de la réforme de l'impôt sur les sociétés (IS) une priorité, avec une volonté d'instaurer une fiscalité plus harmonieuse et équitable tout en donnant aux opérateurs plus de transparence et de visibilité à horizon 2026 », a souligné Alj qui s'exprimait lors du Conseil National de l'Entreprise (CNE), tenu en présence de la ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fettah.
Al Bayane Chambre des Conseillers: adoption des recours pour inconstitutionnalité des lois La Chambre des Conseillers a adopté, mardi à l'unanimité, le projet de loi organique n°86.15 fixant les modalités et conditions d'intenter des recours pour inconstitutionnalité d'une loi. En novembre 2022, après l'adoption d'un premier texte de ce projet de loi par la Commission de justice, de législation et des droits de l'Homme à la Chambre des représentants, il s'est avéré que certaines dispositions de l'article 5 de ce projet organique n'étaient pas mises en conformité avec les dispositions du premier alinéa de l'article 10 du même projet, a expliqué à cette occasion le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. En conséquence, le gouvernement a procédé, lors de la séance plénière en date du 2 janvier courant, à l'amendement de l'article 10 pour le mettre en conformité avec les dispositions prévues dans l'article 5, a-t-il précisé.