Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, a souligné lundi au Parlement, la gratuité des prestations et soins de santé offertes aux personnes qui bénéficiaient du RAMED. Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, a indiqué lundi, que « l'opération de transition des citoyens bénéficiant du Régime d'Assistance Médicale (RAMED) vers l'assurance maladie obligatoire (AMO) s'est déroulée de manière systématique depuis le 1er décembre 2022 », soulignant la gratuité des prestations et soins de santé offertes aux personnes qui bénéficiaient du RAMED. Interpellé à ce propos dans une question orale à la chambre des représentants, le ministre a expliqué qu'il ne devrait pas y avoir de changement à ce niveau, relevant que ceux qui bénéficiaient de ces services doivent continuer à en disposer. « Les données qui ont été transférées de l'Agence Nationale de l'Assurance Maladie (ANAM) à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) connaissaient certaines lacunes », a-t-il fait remarquer, ajoutant que le ministère a effectué des correspondances périodiques pour préserver les acquis des citoyens ayant renouvelé leurs précédentes cartes « RAMED ». Lire aussi: CNSS: approbation du décret relatif aux personnes incapables de s'acquitter des cotisations AMO Il a en outre indiqué que le ministère a publié une circulaire exhortant les hôpitaux à poursuivre la gratuité des services aux bénéficiaires du « RAMED » jusqu'à un nouvel ordre. Ait Taleb s'exprime sur certaines pénuries Sur un autre registre, le ministre a été interrogé par le groupe socialiste, lors de la séance consacrée aux questions orales, sur « la pénurie de certains médicaments pour les patients atteints de cancer avancé ». Tout en expliquant que la disponibilité de certains médicament est soumise aux lois de l'offre et la demande ainsi qu'à la conjoncture sur les marchés internationaux, Ait Taleb a rappelé la stratégie adoptée par son département pour assurer le stock stratégique et le stock de réserve de médicaments. Laquelle ne permettant pas tout de même d'éviter lesdites pénuries. Cette démarche « ne signifie pas que le Maroc sera à l'abri de la pénurie de médicaments en raison de l'augmentation des prix sur le marché international ou de l'absence des matières premières », a-t-il dit. Lire aussi: Médicaments: Ait Taleb rassure sur l'état du stock national Ces facteurs pourraient conduire les entreprises à ne pas importer de produits pharmaceutiques, a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de reconsidérer les prix « à un moment où nous connaissons quelques difficultés ». Dans ce sillage, et en réaction au manque de certains médicaments dans les pharmacies marocaines, à l'instar de la morphine, Ait Taleb a affirmé que ce médicament est produit par deux sociétés au Maroc, dont l'une produit les injections et l'autre, les comprimés. Sur un ton rassurant, il a annoncé qu'un million de comprimés de morphine seront distribués au niveau national, dans le but de répondre aux besoins en produits pharmaceutiques, notant que le « Moscontin 100 mg » est disponible sur le marché.