Les conditions de détention du prisonnier « S.R » à la prison locale Aïn Borja sont normales et son refus de bénéficier de la promenade, de la visite familiale ou de rencontrer son avocat est une décision personnelle qui n'implique nullement la direction de l'établissement pénitentiaire, a indiqué la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Dans une mise au point lundi en réponse aux « contre-vérités » contenues dans un communiqué du soit-disant « Comité de soutien d'Omar Radi, Soulaiman Raïssouni, Maati Monjib et des victimes de la violation de la liberté d'expression » au sujet des conditions de détention du dénommé « S.R » à la prison locale Aïn Borja où il purge une peine de prison de cinq ans, la DGAPR a expliqué avoir déjà émis plusieurs mises au point au sujet de la situation du détenu précité dans lesquels elle avait nié les allégations formulées par son épouse et relayées par certaines parties selon lesquelles les papiers et livres du détenu auraient été déchirés au moment de son transfert de la prison locale Aïn Sbaâ 1 à la prison locale Aïn Borja dans la même ville. La DGAPR a rappelé avoir souligné dans lesdits communiqués que « les conditions de détention du pensionnaire susmentionné sont normales et que son refus de bénéficier de la promenade, de la visite familiale ou de rencontrer son avocat est une décision personnelle qui n'implique nullement l'administration de l'établissement pénitentiaire ». Lire aussi. Voici pourquoi Soulaimane Raissouni a été transféré vers la prison d'Aïn Borja, selon la DGAPR « L'obstination dudit Comité à continuer à diffuser ces balivernes et accusations infondées illustre l'acharnement de leurs auteurs à porter atteinte, non seulement à l'administration pénitentiaire et à son personnel, mais également à l'image du Royaume aux niveaux interne et externe, quitte même à servir d'outils à la solde d'organisations et d'entités étrangères qui ont adhéré à une campagne hostile au Maroc qui coïncide avec les célébrations de la glorieuse Fête du Trône », ajoute-t-on. « Ces parties instrumentalisent un ensemble de dossiers de détenus poursuivis dans des affaires de droit commun pour tenter d'écorner la réputation du Maroc en matière de droits humains avec des agendas suspects, mais connus de tous », a souligné la DGAPR. « Il s'est avéré, sans l'ombre d'un doute, que les rapports de ces organisations internationales sont préparés selon les intérêts des pays dont ils servent l'agenda, ce qui leur fait perdre toute crédibilité et objectivité », a conclu la Délégation générale.