Face à l'inflation, la centrale syndicale proche du Parti de l'Istiqlal appelle le gouvernement à « intervenir en urgence pour limiter les effets de la hausse des prix » des carburants, entre autres, sur la population. L'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) demande une « baisse des prix » des produits de grande consommation. Pour le syndicat proche du Parti de l'Istiqlal (PI, majorité), les deux gouvernements précédents ont contribué à la « baisse du pouvoir d'achat des classes pauvres et moyennes » dans le pays, même si cela « s'est accéléré sous le gouvernement actuel », lit-on dans un communiqué publié dans la soirée du dimanche 24 juillet, à l'issue de la tenue de son Conseil général. Les « salariés et les personnes aux revenus limités de la société marocaine font face à une vague de hausse des prix sans précédent qui requiert la disponibilité de responsables gouvernementaux qui partagent le même souci de paix sociale », estime le Conseil général de l'UGTM. بلاغ #الاتحاد_العام_للشغالين_بالمغرب يطالب من خلاله بخفض #الأسعار و يرفض تبرير ارتفاعها.#المملكة_المغربية #الحوار_الإجتماعي #القدرة_الشرائية#الطبقة_الشغيلة #المواطن_المغربي pic.twitter.com/jH5EE59dY3 — Enaam Mayara النعم ميارة (@Enaam_Mayara) July 25, 2022 Ce dernier appelle le gouvernement à « intervenir en urgence pour limiter les effets de la vague de hausse des prix ». Lire aussi: Les prix du pétrole en hausse, les inquiétudes reprennent « Si leur hausse est mondiale, il est inacceptable pour notre pays d'être le seul à laisser le citoyen seul face à son sort », poursuit la centrale syndicale, estimant que les « justifications » données par le gouvernement n'arrivent plus à convaincre » . L'UGTM demande aussi à ce que le gouvernement mette fin à la « mascarade de la hausse des prix des carburants » en trouvant une solution à l'affaire Samir, en « plafonnant les prix », en « déterminant les marges bénéficiaires » ou encore en « baissant les impôts ». L'UGTM est dirigée par Enaam Mayara qui est en même temps président de la Chambre des conseillers. Il a succédé à la tête de la centrale syndicale à Hamid Chabat, ancien maire de Fès et ex-patron du parti de l'Istiqlal.