Le pass vaccinal est toujours exigé pour accéder au Parlement. Nabila Mounib, élue FGD, appelle les siens à manifester le 8 avril prochain. Le Parlement n'en démord pas. Il faut justifier d'un pass vaccinal pour accéder à l'Hémicycle et cette exigence a été renouvelée dans l'invitation adressée par Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, aux députés pour l'ouverture, le vendredi 8 avril, de la session du printemps de l'actuelle année législative (la première pour le nouveau parlement issu des urnes le 8 septembre 202). Cette mesure, selon les sources de H24Info, sera également en vigueur au sein de la deuxième chambre (Conseillers) qui s'apprête également à inaugurer sa session printanière. Et, en plus de la présentation d'un pass vaccinal, d'autres précautions sanitaires sont prises comme la réduction du nombre des élus présents (1 sur 3 en général). Lire aussi. Vidéo. Nabila Mounib sombre de nouveau dans les théories anti-vaccin Sauf que cette décision d'imposer à nouveau le pass vaccinal aux élus n'a pas été du goût de la députée de la Fédération de la gauche démocratique (FGD) et secrétaire général du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib. Depuis l'ouverture de la session d'octobre, elle mène un combat acharné contre le pass vaccinal et le vaccin tout court. Faisant appliquer les consignes des autorités, les services du Parlement lui ont interdit l'accès, à maintes reprises, à l'institution législative même si elle a essayé de contourner cet écueil en se munissant d'un test PCR négatif. Le PSU, la FGD et Nabila Mounib reviennent donc à la charge. Un appel a été lancé pour manifester, le 8 avril, devant le Parlement.