La musique comme moteur du développement durable au Maroc est un projet mis en œuvre par le bureau de l'UNESCO pour le Maghreb avec l'ambition de contribuer au développement de la chaîne de valeur de l'Industrie musicale et de participer au développement durable du pays. En effet, les ateliers consultatifs organisés sur une période du 17 au 28 septembre dans différentes villes du Royaume avaient pour objectif de revenir sur les étapes du projet qui a pour but d'accompagner les jeunes artistes leur permettant ainsi de franchir le cap de la professionnalisation. La dimension économique a été au centre de ces ateliers consultatifs avec comme objectif d'« intégrer la dimension éducative de la musique au-delà de la dimension récréative, s'intéresser à l'accompagnement des jeunes talents marocains qui pourraient franchir le cap de la professionnalisation et par conséquent devenir professionnels de la musique et bien gagner leu vie », indique l'UNESCO Maghreb, par la voix de Karim Hendili, responsable du programme Culture dans la dite organisation. Le Maroc est un Etat membre de la convention de l'UNESCO depuis 2005 sur la protection et la la promotion des diversités des expressions culturelle. Dans ce cadre, comme tous les autres Etats parties, le Royaume doit soumettre un rapport tous les 4 ans sur la mis en œuvre de la convention. Le dernier rapport du Maroc a révélé qu'il y avait un réel besoin de renforcement de la présence de professeurs ou des musiciens, et de faire en sorte que la musique puisse être introduite dans le système de l'enseignement. Selon Karim Hendili, le secteur est un porteur d'emploi et de création de richesse, il doit plutôt « être un poste d'investissement et non plus un poste de dépense » . A titre de rappel, le budget alloué à l'investissement pour le département de la culture s'élève à 480 millions de dirhams (MDH) au titre de l'année 2021, soit un peu plus de 2% du budget total.