Dans le cadre de l'investigation menée suite à la diffusion d'une vidéo dans laquelle un employé d'un café indique avoir été violenté lors de son interpellation par un policier à Casablanca, la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a soumis sept individus, présumés impliqués dans cette affaire, dont un commissaire et deux inspecteurs de police, à une enquête judiciaire supervisée par le parquet compétent. La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait interagi avec sérieux suite à la publication par la victime le 17 août d'une plainte dans la presse électronique, précise un communiqué de la DGSN, soulignant que le parquet compétent a été avisé et a donné ses instructions pour l'ouverture d'une enquête. La victime et l'ensemble des policiers ayant participé aux procédures d'interpellation, ainsi que les témoins de l'incident ont été auditionnés, ajoute la même source. Suite aux investigations menées dans le cadre de cette affaire, la BNPJ a soumis un inspecteur de police et quatre autres suspects aux procédures de la garde à vue pour une enquête au sujet de présumées violences perpétrées par un fonctionnaire public, de participation à des actes de falsification et incitation à faux témoignage. Un commissaire de police, chef d'un arrondissement de police, et son adjoint au grade d'inspecteur de police ont été aussi soumis aux procédures d'enquête dans l'attente de leur comparution en état de liberté en compagnie des autres suspects, poursuit le communiqué. La même source fait également savoir que la DGSN attend l'achèvement des procédures et les décisions judiciaires qui seront prises à l'encontre des fonctionnaires de police suspects pour décider des mesures administratives à prendre conformément au statut des fonctionnaires de la Direction générale.