Les manifestants et internautes algériens ne ratent pas une occasion pour se moquer de leur «président cocaïne, membre de la issaba», allusion à son fils d'Abdelmadjid Tebboune en détention provisoire. Ce dernier est impliqué dans une affaire de trafic d'influence et blanchiment d'argent liée à une saisie de 700 kg de cocaïne en 2018. Voir cette publication sur Instagram
Voici la réaction des Algériens à l'élection du président Abdelmadjid Tebboune. #hirak #algerie Une publication partagée par Brut (@brutofficiel) le 17 Déc. 2019 à 6 :42 PST Pour rappel, le fils du président, Abdelmadjid Tebboune, a été entendu, jeudi 05 décembre, par le procureur adjoint du tribunal d'Alger, dans le cadre d'une affaire de blanchiment d'argent liée au dossier de «Kamel Chikhi» surnommé «Le boucher». Cette affaire a été déclenchée suite à la saisie de 701 kg de cocaïne au port d'Oran. De «gros poissons» ont été présentés en juin dernier au le Procureur de la République près le tribunal d'Alger (Sidi M'hamed). Il s'agit, entre autres, du fils du président Abdelmadjid Tebboune ainsi que plusieurs magistrats, dont deux Procureurs de la République, deux procureurs adjoints et le Président du tribunal administratif d'Alger. Un adjudant de la gendarmerie nationale et un ancien maire de Ben Aknoun ont également été présentés. Il est reproché au fils d'Abdelmadjid Tebboune d'avoir échangé des appels téléphoniques avec l'accusé principal Kamel Chikhi, alias El-Bouchi. Le fils de Tebboune a, selon alg24.net, appelé Kamel El-Bouchi à deux reprises durant le mois de Ramadan pour fournir en viandes le restaurant Rahma, propriété de l'épouse du fils du président. Ce dernier est, selon la même source, soupçonné d'avoir empoché un pot-de-vin de plus de 4 milliards de centimes.