Les éléments de la brigade régionale des crimes financiers relevant de la police judiciaire de Marrakech ont entendu le maire pjdiste de la ville, Mohamed Larbi Belcaid, au sujet de contrats octroyés pour l'organisation de la COP22 à hauteur de 280 millions de dirhams. Presqu'une semaine près l'arrestation du directeur de l'Agence urbaine de Marrakech, la ville ocre a été secouée de nouveau par le déclenchement d'une nouvelle affaire liée à des soupçons de corruption. Le maire PJD de la ville, Mohamed Larbi Belcadi ainsi que son adjoint, Younes Benslimane, ont été entendus par la brigade des crimes financiers relevant de la police judiciaire de la préfecture de Marrakech. Selon nos sources, les deux responsables communaux ont été entendus au sujet de soupçons de corruption entourant l'octroi de plusieurs contrats à hauteur de 280 millions de dirhams pour l'organisation de la COP22. Les sources de H24info assurent que plusieurs personnes et sociétés de Casablanca, Marrakech, Agadir et Rabat se sont enrichies grâce à ces contrats et marchés publiques et devraient être inquiétés par la justice et poursuivis dès la fin de l'enquête. Lire aussi: Corruption: le numéro vert fait tomber le directeur de l'Agence urbaine de Marrakech Les services de police de la préfecture de Marrakech enquêtent sur l'affaire suite à une plainte déposée par l'Association nationale pour la défense des droits de l'homme. Selon l'association, certains auraient illégalement octroyés et sujets à des arrangements entre certaines sociétés et des responsables de la ville, dont le parlementaire Younes Benslimane, vice-maire de la ville qui à l'époque supervisait l'octroi des contrats. Les deux hommes ont été libérés après des auditions qui ont duré plusieurs heures au siège de la police judiciaire, souligne nos sources.