Les conducteurs de petits taxis ont tenu un sit-in national ce mercredi 21 février pour dénoncer la hausse des prix du carburant. Cinq syndicats ont pris part à des sit-in tenus ce mercredi 21 février dans toutes les villes du royaume. Il s'agit de l'Union Nationale du travail au Maroc (UNTM) l'Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDTi) et l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM). Ils dénoncent la hausse des prix du carburant et appellent le gouvernement à respecter ses engagements annoncés à la veille de la libération des prix des carburants, il y a deux ans. En effet, le gouvernement avait promis alors de subventionner les conducteurs professionnels pour pallier aux effets négatifs des éventuelles hausses des prix. «Ces augmentations impactent directement le pouvoir d'achat des conducteurs des petits et grands taxis qui voient leurs recettes baisser à chaque hausse. Et ce, contrairement aux chauffeurs travaillant pour une compagnie, par exemple», a déclaré à H24info Dris Abdar, coordinateur syndical (UNTM) des conducteurs de petits taxis de Mohammedia. Selon lui, ces hausses consécutives mettent encore plus les taxis dans la précarité dans la mesure où déjà ils ne disposent pas de cadre juridique les protégeant et qu'ils ne bénéficient ni d'allocation familiale, ni de couverture médicale, ni de retraite, sans parler du parc automobile des taxis qui se fait de plus en plus vétuste.