------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------------------ Ajmak Souss (Souss - Maroc) L'ajmak, est une variante de l'Ahwach que l'on trouve dans les tribus amazighs d'Achtouken. Ces tribus, au lieu de croiser le fer ont opté pour l'ajmak. Autrement dit une "guerre" poétique sur la place du village entre deux groupes rivaux... ...Aujourd'hui, l'ajmak est plutôt l'expression d'une joie collective et d'un désir impérieux d'être ensemble sans perdre pour autant un certain nombre de ses traits originels. L'ajmak consiste à déclamer des joutes poétiques d'une seule traite et en alternance sur deux rangs, épaule contre épaule, et séparés par un espace de quelques mètres, de plusieurs dizaines d'hommes dotés de belles voix et surtout originaires de tribus ou de clans ou tout simplement de villages différents. Les participants, qui rejoignent au fur et à mesure la cérémonie, doivent, à la fin, former un cercle. Leur habillement doit être impeccable, ce qui confère à l'ajmak l'allure d'un cérémonial solennel. Arsmouk (Souss - Maroc) Hassan Arsmouk est l'un des plus grands artistes de la musique et de la chanson amazigh. Originaire du Sud marocain, plus précisément du village de Laârba n'Irsmouken, il est un fervent défenseur de la culture amazigh. Poète et musicien, il a collaboré avec de nombreux artistes de renom dont Ajoujguel et le Rays Saïd Achtouk. Les thèmes de ses chants sont l'amour et le quotidien. Cet enfant du pays nous réjouit de sa poésie en nous proposant des chants populaires porteurs de rencontres entre les cultures. Auteur de plus de soixante dix cassettes et dix vidéos clips, il se produit régulièrement en Europe depuis 1994. Orchestre National de Barbès (France) Composé d'une quinzaine de membres, l'ONB est une structure à géométrie variable. Selon les disponibilités des musiciens, il peut y avoir un soir trois guitaristes donnant à la musique une coloration africaine mais, lors du concert du lendemain, l'un d'eux peut être remplacé par un violoniste. Algérie, Maroc, Mali, Sénégal... l'Orchestre National de Barbès fait la synthèse de différents idiomes musicaux où le Maghreb et l'afro-beat se retrouvent dans un joyeux mélange. Au noyau dur de la formation viennent s'ajouter les copains…Et au fait, pourquoi Barbès ? "Parce que Barbès, dixit la pochette de leur disque, est un bout d'Afrique égaré au pied du Sacré-Cœur. On y trouve du couscous et des poulets, des bars enfumés et des antennes paraboliques". Oumguil (Moyen Atlas-Maroc) Parmi les figures de la chanson populaire : Mustapha Oumguil est une des rares voix à avoir une audience nationale très large dépassant même les frontières de son pays. En effet, une grande partie de son public fidèle est la communauté maghrébine en Europe. Les débuts de sa vocation de chanteur se situent dans les années 80 à la suite du formidable engouement pour le courant des années 70 (Nass El Ghiwane, Jil Jilala, Lemchaheb). Oumguil devient une véritable star nationale. Il est très sollicité pour animer les mariages ou fêtes familiales en tout genre. Son ambition : élever le niveau musical du chaâbi sur les plans thématique, rythmique et mélodique. ------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------------------ - Jeudi 13 juillet - Théâtre de Verdure à partir de 20h30 ------------------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------------------ Hadda Ouakki et Mohammed Maghni (Moyen Atlas -Maroc) La grande dame de la chanson tamazight du Moyen-Atlas, Hadda Ouakki a commencé à chanter vers la fin des années soixante. Elle a débuté comme tous les Chikhates en se produisant dans des fêtes traditionnelles ou en animant des soirées privées. Son duo avec Bennaceur Oukhouya en 1969 a sorti l'izli amazigh de son terroir moyen-atlassien pour le faire connaître de tous les marocains. Aujourd'hui, elle dirige son groupe avec Abdellah Zehraoui. Hadda Ouakki s'inscrit dans un genre musical issu de la tradition orale ancestrale très appréciée des couches populaires et dont les paroles expriment les préoccupations quotidiennes et les aspirations profondes. Mohamed Maghni a développé une passion pour la musique dès sa plus tendre enfance. Une passion qui fait que ses amis l'appelèrent « Maghni » (chanteur). Un surnom qu'il adoptera par la suite. Amateur jusqu'à cette date, Mohamed Maghni décide en 1968 de se consacrer entièrement à la musique. Vingt ans plus tard, il devient l'un des rares ambassadeurs de la chanson amazigh dans le monde. Sa musique conquiert alors Marocains, Maghrébins et même Européens. Ses chansons, qu'il compose lui même, influencées par les thématiques du Moyen Atlas chantent l'amour, la femme, la nature, la famille… la vie. Ces deux figures emblématiques du Moyen Atlas ont enregistré ensemble un album qui a obtenu un très grand succès. Kamkars (Iran) La musique est un des gardiens de la culture Kurde. Kamkars est un groupe formé par une famille Kurde de sept frères et d'une sœur. Le répertoire de Kamkars s'étend sur le vaste répertoire de la musique Kurde avec ses mélodies intenses, ses rythmes enlevés alliés à la musique classique traditionnelle de l'Iran. Ils exécutent ce répertoire de la musique qui s'enracine dans l'histoire et la culture de ces personnes fières et passionnées que sont les kurdes. Cet ensemble vient exceptionnellement de Téhéran pour se produire à Timitar. Site : www.kamkars.net Karima Skalli (Marrakech-Maroc) Karima Skalli se distingue par la beauté de sa voix, sa force, la sensibilité de son verbe et sa grâce. Karima a grandi dans une famille versée dans la culture et l'art. Dès 9 ans, elle prend le micro et chante l'une des plus difficiles chansons d'Oum keltoum "aghadan alqak". Ce fut la révélation d'une future star. Pendant plusieurs années, Karima se consacre à sa vie familiale puis en 1999, son talent éclate dans l'interprétation du répertoire de la diva Asmahan à l'Opéra du Caire. « Wasla » est un des récents projets de Karima avec le grand artiste tunisien Loutfi Bouchnak. Karima Skalli, au-delà de sa voix exceptionnelle, est devenue un symbole du Maroc authentique, la première dame du chant spirituel du royaume, qui reflète sa spiritualité et son ouverture. Karima Skalli sera accompagnée de l'ensemble Regragui. Site : www. skallikarima.com Rayssa Haja Fatima Tihihit Mzin (Souss -Maroc) Rayssa Fatima Tihihit perpétue aujourd'hui la noble tradition des Rayssates. Elle est l'une des héritières d'un savoir-faire, musical et rhétorique, d'une diversité stylistique et d'une conception élevée de l'expression artistique. Accompagnée d'instruments traditionnels, Rayssa Fatima Tihihit interprètera le répertoire des illustres Rayssates qui l'ont précédée ainsi que des créations personnelles, démontrant la vivacité et l'actualité d'un art tout à la fois populaire et savant. ------------------------------------------------------------------------ Jeudi 13 juillet Scène Bijawane à partir de 21h ------------------------------------------------------------------------ Izenzaren Chamekh (Souss - Maroc) Issu de Dcheira, capitale artistique du Souss, Izenzaren Chamekh n'a pas cessé d'enrichir la culture et la poésie amazigh ; et ce, depuis déjà quatre décennies. Izenzaren, fondé en 1974 par Abdelaziz Chamekh, a créé un nouveau style musical moderne amazigh : le style Tazenzarte. Amtta Ouhouy, Dounit Tzri, Aritaylal Lbaz…, est considéré comme le pilier principal du Tazenzarte. C'est, en outre, à ce groupe que revient la résurrection du répertoire des vieux rways tels Hajbelaid, Anchad Boubaker et bien d'autres… Depuis 1998, le groupe étale son rayonnement culturel sur le continent européen car, depuis Paris, Abdelaziz Chamekh a juré de ne pas rentrer au Maroc tant que Tazenzarte ne connaîtrait pas une renommée mondiale. Dobet Gnahoré (Côte d'Ivoire) Dobet Gnahoré, chanteuse, danseuse et percussionniste ivoirienne, a hérité de la force des traditions « bété » de son père Boni Gnahoré, maître percussionniste de la Compagnie Ki Yi Mbock d'Abidjan. Elle rencontre, au sein de cette compagnie, Colin Laroche de Féline, guitariste français, venu s'imprégner des mélodies et des rythmes africains après avoir été initié à ceux-ci par Toroma Sika. Ils décident de former le duo Ano Neko qui tournera beaucoup en France où ils sont venus s'installer provisoirement. De retour en 2001 à Abidjan, ils participent au MASA off où ils attirent l'attention de tous et dans la foulée, ils enregistrent huit titres sous la direction artistique de feu Marcellin Yacé, tué le 1er jour des émeutes de l'automne 2002. En 2003, le projet artistique se recentre sur le nom de Dobet Gnahoré et s'agrandit avec l'apport d'une choriste et d'un percussionniste. Des mélodies mandingues à la rumba congolaise, du ziglibiti ivoirien au bikoutsi camerounais, du high-life ghanéen aux chœurs zoulous, leurs compositions, portées par des sonorités jazz sont variées et colorées. Dobet chante en différentes langues africaines : bété, fon, baoulé, lingala, malinké, mina ou bambara, reprenant ainsi la tradition panafricaine du groupe Ki Yi Mbock. Site: www.dobetgnahore.com Desert Rebel (Niger – France) Abdallah Ag Oumbadougou est né vers 1962 près d'Agadez au Niger. Touareg, sa vie et sa musique sont fortement marquées par l'histoire de son peuple. Guitariste et chanteur emblématique de la rébellion touarègue au Niger, il forme son premier groupe Tagueyt Takrist Nakal "Construire le pays" afin de soutenir ses frères pendant cette période difficile. Desert Rebel, c'est la rencontre d'Adballah avec des membres de Tryo, Gnawa Diffusion et Daniel Jamet (ex Mano Negra) auxquels se sont joints, lors de l'enregistrement d'un album et d'un DVD à paraître, Imothep d'IAM, Sally Nyolo, DJ junior Cony, Sportes… C'est une musique qui mêle tradition et blues du désert, rythmes gnawa, rock, reggae et chanson française. Sur scène, Desert Rebel dégage une énergie où viennent s'associer la transe, la danse, la voix et ces riffs qu'Abdallah sait rendre particulièrement envoûtants. Site : www.desertrebel.com Fnaïre (Marrakech-Maroc) Cette formation est née en juin 2002 à Marrakech Il s'agit un groupe typiquement marrakchi. En métissant la musique traditionnelle marocaine avec des inspirations issues du hip hop américain, ce groupe arrive à nous offrir une vision originale. On pourrait appeler leur musique : rap traditionnel. En harmonisant des genres de musique a priori incompatibles, autant par leurs rythmes que par la représentation que chacun peut s'en faire, Fnaïre balaie tous les préjugés et vous emporte comme le vent dans les branches d'un arbre bien enraciné. Fnaïre, c'est du rap tout public…