Conseil d'administration du CRT. Le coup de cœur du président Scally : « Trop c'est trop ! » Le CRT a tenu, vendredi 05 Mai 2006 , son AGO et son 4 ème Conseil d'Administration. La séance a été marquée par la déclaration préliminaire du président du CRT, Said Scally, avant même l'ouverture des travaux de l'AGO et du C.A. « la brève déclaration( selon les propres termes du président) est faite dans un souci de transparence et de fidélité aux principes qui ont conduit à la création de l'institution, depuis mon élection il y a plus de deux ans… », précise –t-il d'emblée. « Monsieur le Wali ainsi que les élus, ont demandé à mes collègues les professionnels (référence au C.A de décembre 2005), majoritairement représentés au dit conseil et ce dans le cadre de nos statuts, de participer activement à la mise en œuvre de toutes les décisions prises lors de nos assemblées et conseils, et de partager avec le président, les lourdes charges de coordination et du suivi permanent des actions du CRT… Force est de constater que malheureusement, mes honorables collègues… limitent leur action à la présence aux séances publiques et à me lâcher purement et simplement dans les phases exécutives… Trop c'est trop… ». Ne voulant plus rester l'homme-orchestre, l'homme de toutes les réunions, de toutes les conventions, de toutes les négociations, de la rédaction de tous les documents, le président du CRT, a été plus précis encore en disant : « j'attends de mes collègues un soutien réel et permanent, et ce jusqu'à la fin de mon mandat en décembre 2006. Il y a du pain sur la planche au CRT et il est impératif de le partager équitablement… ». Il est à rappeler que nous avions déjà souligné, dans ces colonnes mêmes, à deux reprises ces mois derniers, le risque de voir le président du CRT jeter l'éponge du fait de se trouver seul au front (aux fronts mêmes), donnant à la fois de son temps et de ses moyens, au détriment de la gestion de ses propres affaires, de sa santé et de ses relations familiales, loin de toute implication de la part de certains de ses collègues et de certains professionnels de la place. Parmi son actif, la participation du CRT avec brio au WTM de Londres et au MITT de Moscou, un précédent dans les annales promotionnelles touristiques du pays. Depuis son élection au CRT, Said Scally, en bonne coordination avec le Wali, le président de la Région SMD et le président de la Commune Urbaine d'Agadir avec l'émanation d'une synergie devenue une référence dans le secteur, a fait du beau travail dans le domaine de l'aérien, de la promotion, du PDR, entre bien d'autres. Il a tellement haussé l'image du CRT d'Agadir SMD, qu'il est cité en exemple par tous les responsables officiels. Le dernier en date fut le président de la RAM, Driss Benhima, qui a salué avec grande satisfaction le niveau professionnel et la synergie du Front Uni d'Agadir. D'ailleurs, lors du 4° C.A ; toutes les résolutions ont été adoptées à l'unanimité (rapport moral, rapport financier, validation de l'augmentation des cotisations des hôtels, recrutement d'un DG du CRT, d'un responsable de communication…). Le « Trop c'est Trop » du président du CRT, est en fait un « appel du cœur » comme l'a qualifié Rachid Filali, Wali d'Agadir qui a félicité S. Scally pour les résultats positifs réalisés à ce jour par le CRT. Un appel du cœur, causé par le souci de la continuité du travail, et qui ne peut être supporté et fait par une seule personne. Il est à signaler, en effet, que le président Scally a mis la barre de la gestion du CRT tellement haut, durant ses deux années d'exercice, qu'on imagine très mal comment agirait son successeur. Hôtelier averti, voyagiste confirmé, professionnel dans le vrai sens du terme, il a toujours joint ses paroles à l'action maîtrisant le domaine du transport terrestre et aérien, travaillant dans la clarté et dans la transparence. Il jouit d'un grand respect au sein de toute la profession et dans le secteur du tourisme, à l'échelon national et chez ses partenaires européens. En bon communicateur, il a toujours arrosé les professionnels des démarches et décisions à prendre. Il est certain que s'il décide vraiment à jeter l'éponge, personne n'est capable de le dissuader du contraire, et la destination balnéaire perdrait un grand gestionnaire doublé d'un excellent professionnel qui vise profondément dans une grande conviction le développement du tourisme et une réelle participation de voir Agadir devenir une grande destination touristique internationale. Sa maîtrise du marché français, scandinave, anglais, allemand, et national, entre autres, fait de lui, un homme averti qui sait très bien de quoi il parle. Un décideur qui sait bien ce qu'il fait et où veut en venir. Tous les gens qui l'ont approché de très près sont convaincus qu'il est une des références du tourisme à l'échelon national. C'est dans cette perspective que la destination a encore besoin de lui. Il est capable de donner plus encore s'il est épaulé et assisté par les professionnels de terrain. Le soutien des élus , notamment de Aziz Akhannouch et de Tarek Kabbage ainsi que celui du Wali lui sont acquis, ce qui a donné des résultats très probants. Beaucoup de travail reste à faire encore en matière de promotion, de l'aérien, des prestations, de l'accueil, de la formation de la communication etc… La synergie des professionnels et l'implication de tous sont indispensables pour assurer à Agadir le développement qui lui faut. Nous l'avions toujours mentionné à plusieurs reprises, les professionnels gadiris ( hôteliers et voyagistes) sont très performants, voire excellents pour certains d'entre eux, ce qui leur manque c'est justement cette dynamique de groupe. Il va falloir dépasser, les luttes intestines incultes, les jalousies injustifiées, et faire un front commun pour le développement de la destination qui a en a vraiment besoin.Armé de son front parler légendaire et sincère, le président Scally, a mis les points sur les i et a dit clairement ce qu'il pense, en AGO et lors d'un Conseil d'Administration. C'est à son honneur. Seule la vérité blesse. Un responsable qui se respecte et qui respecte ce qu'il fait dans le cadre de ses responsabilités associatives, hors tout intérêt mercantile, politico politicien ou à vision électoraliste, comme est le cas pour lui, se doit de dire ce qu'il pense haut et fort. C'est ce qu'il a fait. Cela cadre parfaitement avec ses convictions et sa personnalité. Ce qui a été salué par les observateurs avertis, pour lesquels le développement du tourisme passe avant les calculs personnels et les intérêts particuliers.