La position du gouvernement marocain concernant "l'accord du siècle" émane des constantes du Royaume, Roi, gouvernement et peuple, dans le traitement de la question palestinienne et le soutien au peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits, a affirmé le chef du gouvernement, M. Saâd Dine El Otmani. "La position du gouvernement marocain concernant "l'accord du siècle" émane des constantes du Royaume, Roi, gouvernement et peuple, dans le traitement de la question palestinienne et le soutien au peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits, à leur tête la création de l'Etat Palestinien avec Al-Qods Acharif comme capitale et le rejet de toutes les tentatives de judaïsation d'Al-Qods et d'agression de l'esplanade des mosquées, Al-Haram Al-Qodsi Ach-Charif, et la mosquée Al Aqsa", a souligné M. El Otmani dans une déclaration aux médias. "Cette position est celle adoptée par la diplomatie marocaine, et qui a été exprimée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger et réaffirmée par le Royaume lors de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères et la réunion ministérielle extraordinaire de l'Organisation de coopération islamique (OCI)", a tenu à préciser M. El Otmani. Cette position, a-t-il fait noter, est en phase avec la décision de la Ligue arabe qui a exprimé une position positive en rejetant "l'accord du siècle" lors de sa dernière réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères, et en réitérant les constantes palestiniennes et son soutien au peuple palestinien, relevant que la position marocaine a été "très appréciée par la partie palestinienne, dans toutes ses composantes". Toute autre autre chose est une surenchère à rejeter, une interprétation erronée et une compréhension fausse, d'ou la nécessité de faire preuve de prudence quant au mensonge et à la provocation de tapage médiatique visant à créer la confusion au sujet de la position du Maroc qui est "claire et constante", a conclu le chef du gouvernement.