Maria Luiza Viotti, la cheffe de cabinet du Secrétaire général de l'ONU a déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la région du Moyen-Orient que « la situation reste préoccupante et complexe ». La cheffe de cabinet d'Antonio Guterres a souligné que la situation est « caractérisée par des conflits prolongés, des tensions géopolitiques qui se manifestent au niveau régional, des problèmes de gouvernance ainsi que de graves déficits de développement socio-économique dans un certain nombre de pays ». Selon le site de l'ONU, Maria Luiza Viotti a tenu son intervention devant le Ministre des affaires étrangères polonais, Jacek Czaputowicz, dont le pays préside le Conseil au mois d'août, et en présence du Secrétaire d'Etat américain, Michael Pompeo. Elle a rappelé que le Moyen-Orient a connu ces dernières semaines plusieurs défis qui ont attiré l'attention de la communauté internationale.
Moyen-Orient : « La série d'incidents survenus dans le détroit d'Ormuz et les voies navigables adjacentes a exacerbé les tensions à des niveaux dangereux » a déclaré Maria Luiza Viotti, la cheffe de cabinet d'@antonioguterres https://t.co/AZslraGSo3 — ONU Info (@ONUinfo) August 21, 2019
« La série d'incidents survenus dans le détroit d'Ormuz et les voies navigables adjacentes a exacerbé les tensions à des niveaux dangereux », a dit la Cheffe de cabinet. La haute responsable onusienne a poursuivi qu'il est « essentiel que les droits et les obligations liés à la navigation maritime soient respectés conformément au droit international. « Il est urgent de faire preuve de retenue et de dialogue sincère afin d'éviter le risque qu'une erreur de calcul mineure ne conduise par inadvertance à un affrontement majeur, avec des conséquences désastreuses même au-delà de la région », a prévenu Maria Luiza Viotti. Selon la Cheffe de cabinet, les profonds désaccords sur le programme nucléaire iranien exacerbent davantage les divergences dans le Golfe. « Malgré les préoccupations à son égard, le Plan d'action global commun demeure le seul cadre international convenu pour traiter le programme nucléaire iranien », a-t-elle dit, en référence à l'accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien. En Syrie, Maria Luiza Viotti a souligné que l'Envoyé spécial du Secrétaire général, Geir Pedersen, « n'épargne aucun effort pour finaliser les arrangements en vue du lancement du Comité constitutionnel, ouvrant la porte à un processus politique plus large facilité par l'ONU conformément à la résolution 2254, et pour mettre en œuvre des mesures de confiance, notamment sur les détenus ». Au Yémen, les Nations Unies continuent de fournir l'aide humanitaire vitale qui fait cruellement défaut, tandis que l'Envoyé spécial Martin Griffiths reste engagé dans les efforts visant à mettre en œuvre l'accord sur la ville portuaire d'Hodeïda.