Le couperet est tombé. La justice espagnole a requis deux ans de prison et 10 millions d'euros d'amende contre Neymar. Elle accuse le footballeur d'avoir opéré un transfert frauduleux au Barca. L'affaire remonte à 2013, lorsque le club catalan avait recruté le jeune attaquant brésilien du club Santos. L'équipe blaugrana avait à l'époque officiellement annoncé un montant de 57,1 millions d'euros (40 millions pour sa famille et 17,1 pour Santos). Sauf que selon la justice espagnole, le transfert a réellement coûté 83,3 millions, soutenant l'hypothèse qu'une partie de la somme aurait « servi à réserver Neymar, pour qu'il n'examine pas d'offres concurrentes ». Un acte considéré comme de la corruption. Suite à ces éléments, la justice a donc requis deux ans de prison, une amende de 10 millions d'euros ainsi qu'une inhabilitation d'exercer une profession industrielle ou commerciale pendant 3 ans. La justice espagnole enquête en effet sur une éventuelle « dissimulation du montant réel du transfert », suite à la plainte de la société brésilienne DIS qui détient une partie des droits de Neymar. La société souhaite également pénaliser l'ancien président du FC Barcelone, Sandro Rosell, qui aurait été complice de l'opération. Ce dernier risque une peine de deux ans de prison et une amende de 10 millions d'euros. Selon le parquet, le Barca devrait également écoper d'amendes pour les délits de corruption dans les affaires et pour escroquerie. Il en est de même pour le club brésilien Santos, qui devrait également payer une amende de 7 millions, alors que son ex-président, Odilio Rodrigues, risque une peine de trois ans de prison. Les parents de Neymar sont également dans le collimateur de la justice. Notant que la justice brésilienne a gelé une partie des actifs du footballeur, pour fraude fiscale présumée. Un montant qui s'élève à 43,5 millions d'euros.