Une marée humaine a défilé pacifiquement,vendredi 8 mars, dans le centre d'Alger contre un cinquième mandat du président sortant Abdelaziz Bouteflika. En fin d'après-midi, des heurts ont opposé des jeunes aux forces de l'ordre. Des affrontements qui se sont soldés par l'arrestation de 195 personnes. Une effervescence que la police a tenté d'amortir en faisant usage dans l'après-midi de gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants. Un bâtiment en construction en plein centre... #Alger #Algérie pic.twitter.com/tOk3n5cxHL — Zahra Rahmouni (@ZahraaRhm) March 8, 2019 Alors que les manifestants se sont dispersés calmement et que les rues se vidaient à la tombée de la nuit, des heurts opposaient, comme les deux semaines passées à la fin de la manifestation, des groupes de jeunes aux policiers bloquant cette artère. La DGSN fait état de l'interpellation de 195 individus, précisant que 112 policiers ont été blessés dans les heurts, selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle APS. Ce bilan ne mentionne en revanche pas les blessés recensés du côté des manifestants. Outre Alger, la mobilisation a également été impressionnante à Oran et Constantine, respectivement deuxième et troisième villes du pays. Pour ce troisième vendredi consécutif de manifestation, coïncidant avec la Journée Internationale des Femmes, un grand nombre de femmes figuraient parmi les manifestants de tous âges. Il y'a tellement de monde à Alger que même les petites ruelles et les escaliers sont bondés, la mobilisation est impressionnante, de l'avis de tous il y a plus d'un million de personnes dans #Alger ce vendredi 8 mars 2019 — Khaled Drareni (@khaleddrareni) March 8, 2019 La marche de la dignité continue , les manifestants scandent : « où est la presse ? » #Alger #Algerie #AlgeriaProtests #Algerie_manifestations #لاللعهدةالخامسة pic.twitter.com/Rpuegjxci4 — Ait Mouhoub Zouheir (@AitMouhoubZouhe) March 8, 2019