Les travaux de la réunion du Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères ont débuté, mercredi, au siège de la Ligue Arabe au Caire, avec la participation du Maroc, représenté par la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mounia Boucetta. Lors de conclave, le Conseil examine l'action arabe commune et un certain nombre de questions politiques, économiques, sociales, culturelles et de sécurité, ainsi que le projet d'ordre du jour du prochain Sommet arabe, qui se tiendra à Tunis à la fin du mois courant, et le rapport du Secrétaire général sur les activités du Secrétariat. Il s'agit aussi de l'examen des mesures d'application des décisions du Conseil entre les sessions 150-151, des développements de la cause palestinienne, la mise en ouvre de l'initiative arabe de paix et la sécurité hydraulique arabe. Les ministres arabes des Affaires étrangères examinent en outre un certain nombre de questions soulevées par les délégués permanents sur la solidarité avec le Liban, les développements en Syrie, en Libye et au Yémen, le soutien à la paix et au développement au Soudan, en Somalie et aux Comores, ainsi que le règlement pacifique du différend frontalier Djibouti-Erythrée. L'ordre du jour comprend aussi des sujets liés à l'ingérence de l'Iran dans les affaires intérieures des pays arabes, les dangers des armements israéliens sur la sécurité nationale arabe, la paix et les relations arabes avec des groupes régionaux et internationaux. Les ministres arabes des Affaires étrangères abordent d'autres questions, notamment le soutien aux personnes déplacées dans les pays arabes, la lutte contre le terrorisme international et la réforme et le développement de la Ligue des Etats arabes. Il s'agit également de l'examen de la proposition de l'Arabie saoudite de fusionner en une seule réunion le sommet arabe et le sommet arabe du développement économique et social, de la nomination du candidat irakien au poste de secrétaire général adjoint de la Ligue arabe ainsi qu'un autre point sur le statut du Comité arabe des droits de l'homme.