Pour son 4ème long-métrage, la réalisatrice Narjiss Nejjar n'a pas choisi la facilité ! Ceci ne l'a pas empêchée de nous offrir "Apatride", un magnifique film qui transforme une page de notre Histoire en une magnifique poésie, qui prend vie avec des images et des prises de vue très esthétiques. Un tel défi n‘est pas étonnant de la part d'une réalisatrice aussi talentueuse que Narjiss Nejjar. Les long-métrages de cette cinéaste lui ont valu plusieurs prix. Son premier long métrage « Les Yeux sec » sorti en 2003 était est sélectionné entre autres à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, au Festival de Marrakech. Il a obtenu le prix du meilleur scénario dont le Bayard d'Or du Meilleur. Elle a sorti, 5 ans après, son second long-métrage « Wake Up Morocco » puis « L'Amante du Rif » en 2011 qui a été sélectionné en Compétition Officielle au 26ème Festival international du film francophone de Namur. "Apatride", Une douloureuse page d'Histoire Avec « Apatride », Narjiss Nejjar confirme son talent et ouvre une page douloureuse de notre Histoire. A travers l'histoire de Hénia, le film nous ramène à la tragédie des 350 mille Marocains expulsés d'Algérie en décembre 1975. Hénia avait 12 ans quand elle a été chassée avec son père (Marocain) vers la frontière marocaine alors que sa mère (Algérienne) a été forcée de rester en Algérie. Hénia vivra au Maroc, près de la frontière algérienne … jusqu'à ses 35 ans, âge auquel elle décide d'agir pour tenter de revenir en Algérie et retrouver sa mère. Fiche technique : Pour mettre en scène ce long-métrage, Narjiss Nejjar s'est entourée d'une belle équipe d'acteurs : Julie Gayet, Mohamed Nadif, Ghalia Benzaouia, Nadia Niazi et Avishay Benazra. Synopsis : Le vœu le plus cher de Hénia, à l'enfance volée et apatride, est de retrouver sa famille déchirée par l'Histoire depuis que l'Algérie a jeté en 1975, 350 mille Marocains hors de ses frontières. Mais une histoire amoureuse va troubler la règle du jeu et créer le chaos...