Le ministère de l'Equipement, du transport, de la Logistique et de l'Eau veut étendre le parc des radars fixes afin de dissuader d'éventuels contrevenants. Les conducteurs ont ainsi intérêt à respecter davantage le code de la route. Selon le représentant dudit ministère, Noureddine Dib, 550 nouveaux radars seront installés dans différentes villes du Maroc en 2019. La mise en place de ce dispositif permettra sans nul doute de contrôler la vitesse et limiter les accidents de la route. Lors d'une journée d'étude organisée, lundi 18 février à Rabat, à l'occasion de la journée nationale de la sécurité routière , par la Présidence du Ministère public, il a également souligné que le ministère a installé 140 radars fixes depuis 2010, ajoutant qu'un portail des infractions routières a été mis en place vu le nombre de contraventions de plus en plus croissant. L'augmentation du nombre de radars aura sans doute un impact positif sur la baisse du nombre d'infractions, a de même rappelé le responsable, évoquant à ce titre qu'il convient de repenser les méthodes actuellement utilisées pour réduire efficacement le fléau des accidents de la route, notamment à travers l'adoption des moyens adéquats, dont les radars. Rappelons que ces nouveaux radars peuvent contrôler la vitesse, les voies interdites, les franchissements de la ligne continue et le non-respect du feu rouge. Une première, puisque jusqu'à présent les automobilistes n'avaient jamais été flashés aux feux rouges. Ont pris part à cette rencontre des représentants du ministère de la Justice, du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, du ministère de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau et du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) . Les intervenants ont ainsi appelé à réaliser des études visant à améliorer ce système, tout en veillant au renforcement de son aspect juridique, rappelant que l'adoption de ce système de traitement des contraventions constatées par radar fixe visait, principalement, à assurer la transparence de la rédaction des procès-verbaux et à améliorer la qualité des services rendus par la justice dans ce cadre.