Les premières opérations d'appel devraient démarrer dès la rentrée de septembre 2019. Deux projets de décrets relatifs aux modalités d'accomplissement du service militaire ainsi qu'aux avantages et salaires octroyés aux conscrits ont été adoptés ce jeudi en conseil de gouvernement. Les deux textes approuvés ce jeudi seront présentés en conseil des ministres. Le premier, fixant les modalités d'application des dispositions de la loi N°44.18 relative au service militaire, évalue à douze mois la durée du service militaire et de 19 à 25 ans l'âge d'appel Les citoyens appelés à accomplir le service militaire feront, selon le décret, l'objet d'un recensement sur la base de l'égalité de leur répartition géographique, tout en tenant compte du principe de la candidature volontaire pour les femmes et les Marocains Résidant à l'Etranger. Le deuxième décret définit les salaires et les avantages qui seront accordés aux appelés. Ceux-ci se verront ainsi attribuer des grades militaires identiques à ceux en vigueur dans le système des FAR, ainsi que des soldes et indemnités exonérés de tout prélèvement fiscal. L'habillement et l'alimentation sont gratuits quel que soit le grade. Les conscrits bénéficient, au même titre que les militaires, des soins dans les hôpitaux militaires, de la couverture médicale, de l'assurance décès et d'invalidité et de l'assistance médico-sociale. Aussi, au même titre que les militaires d'active, les dommages subis par les appelés, lors de leurs services militaires, sont couverts par une assurance décès et d'invalidité. Pour ce qui est des exemptions, celle-ci peuvent être provisoires ou définitives. Elles concernent notamment l'inaptitude physique ou de santé certifiée par un rapport médical émis par les services des formations hospitalières publiques compétentes, le soutien de la famille, la poursuite des études ou le mariage pour les femmes en âge du service militaire sont aussi considérés comme des motifs d'exemption. Dans le même sens, le deuxième article exclut du service militaire, tant qu'elles ne sont pas réhabilitées, les personnes condamnées à une peine criminelle ou à une peine d'emprisonnement ferme supérieure à six mois.