La 21e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga s'est ouverte, samedi soir. La cérémonie d'ouverture, a été marquée par un vibrant hommage à la comédienne et réalisatrice burkinabè, Maimouna N'daiaye. L'actrice a reçu des mains du président de la Fondation du Festival du cinéma africain de Khouribga (FFCAK), Noureddine Sail, un trophée en hommage à sa carrière prolifique. Cette édition, qui se poursuit jusqu'au 22 décembre 2018, mettra en compétition 15 films réalisés par des cinéastes de 14 pays africains et produits entre 2017 et 2018 pour tenter de décrocher le Grand Prix ''Ousmane Sembène''. Il s'agit des films "Les Bienheureux" (Algérie – 2017), "La Clémence de la jungle" (Rwanda – 2018), "Elonga (Congo – 2018), "Extérieur Nuit" (Egypte – 2018), "Fatwa" (Tunisie – 2018), "Je ne suis pas une sorcière" (Zambie – 2017), "Indigo" (Maroc – 2018), "Keteke" (Ghana – 2017), "Les Moissonneurs" (Afrique du sud – 2018), "Nangama" (Côte d'Ivoire – 2018), "Rebel Pilgrim" (Cameroun – 2017), "Supa Modo" (Kenya – 2018), "T- Jonction" (Tanzanie – 2017), "Le Voyage des oubliés" (Bénin – 2017) et "La Guérisseuse" (Maroc – 2018). Le jury de cette manifestation artistique est présidé par le cinéaste Balufu Bakupa-Kanyinda (RDC) a qui l'on doit ''Juju Factory'', son premier long-métrage réalisé en 2007 et ''Congo : le silence des crimes oubliés'', un documentaire qu'il a produit et réalisé en 2015. Egalement au menu une série de colloques, débats et ateliers viendront s'ajouter aux projections des long-métrages en compétition et des films panorama qui figurent au programme de cette 21è édition ayant érigée l'Angola en "Ciné invité".