Le torchon brûle à nouveau entre les infirmiers et le département de tutelle. Ce vendredi 26 octobre, les blouses blanches observeront une grève nationale qui concernera tous les services hospitaliers du Royaume, à l'exception de la réanimation et des urgences. Contacté par 2M.ma, Zouhair Maazi, Infirmier en anesthésie et réanimation et membre de bureau national, affirme qu'à travers cette grève, les infirmiers du royaume réclament une augmentation des effectifs du personnel infirmier pour pallier le problème de la pénurie aiguë et au chômage des infirmiers, une formation de base et une formation continue adéquate aux besoins réels, en nombre suffisant et pour toutes et tous, nous demandons l'ouverture des cycles de Master et de Doctorat en nombre suffisant, une amélioration du cadre législatif des professions infirmières, spécialement l'élaboration du référentiel d'emploi et de Compétences (REC). Les infirmiers demandent également une augmentation de la prime des risques professionnels pour qu'elle soit égal à celle des autres soignants vue que les risques sont les mêmes, l'égalisation des chances de la promotion professionnelle à l'égard des autres catégories telles que les ingénieurs, les pharmaciens, les médecins... et autres fonctionnaires publiques et la création des ordres professionnels qui vont représenter les infirmiers, sages-femmes et techniciens de santé auprès de l'administration, telles que les pharmaciens et les médecins. Toujours selon Zouhair Maazi, des sit-in régionaux et provinciaux sont aussi prévus. Les infirmiers du Royaume sont cette fois-ci déterminés à faire entendre leurs revendications et espèrent que leurs conditions de travail ne tarderont pas à s'améliorer.