Hakim Benchamach a été réélu, lundi, à la tête de la Chambre des conseillers pour un nouveau mandat. Benchamach a obtenu 63 sur les 91 voix exprimées, contre 19 pour l'autre candidat, Nabil Chikhi, du Parti de la Justice et du Développement. Neuf votes ont été annulés, alors que 28 conseillers se sont abstenus. L'article 63 de la Constitution stipule que le président de la deuxième Chambre et les membres du bureau, ainsi que les présidents des Commissions permanentes et leurs bureaux, sont élus en début de législature, puis au terme de la moitié de la législature et pour la période restant à courir de celle-ci. S'exprimant à cette occasion, Benchamach a souligné que sa reconduction à la tête de la Chambre des conseillers représente une marque de confiance en la continuité et exprime une volonté de consolider les acquis et d'aller de l'avant dans la mise en œuvre des programmes et chantiers stratégiques. Saluant cette "concurrence démocratique" qui illustre la dynamique que connaît cette institution parlementaire, M. Benchamach a noté que cette confiance renforce la foi en l'action collective et participative, la mobilisation constante et le travail conformément au contenu du discours de SM le Roi Mohammed VI prononcé à l'ouverture de l'année législative, insistant sur la nécessité d'œuvrer de concert avec toutes les composantes de la Chambre, dans un esprit de consensus et de coopération. Dans ce contexte, il a relevé l'importance de l'action collective et participative, soulignant la nécessité d'accorder un intérêt particulier à la construction d'un nouveau modèle de développement, l'accélération du processus de régionalisation avancée et la mise en place d'une stratégie nationale intégrée pour les jeunes. De même, il a mis l'accent sur la nécessité de trouver des solutions innovatrices dans le domaine de l'emploi, d'enrichir l'offre de formation professionnelle, de reconstituer le tissu national de médiation sociale, associative et politique et de rebâtir le système de dialogue social. Pour relever les défis qui s'imposent, la Chambre des conseillers doit poursuivre le travail collectif et solidaire engagé par l'ensemble de ses composantes, dans des domaines prioritaires comme la justice sociale et territoriale, l'économie, les droits de l'Homme et la reformulation du cadre référentiel des politiques publiques relatives aux objectifs de développement durable, a-t-il indiqué. Benchamach a également mis l'accent sur l'innovation et la créativité dans l'action de la Chambre, la corrélation entre la responsabilité et le travail sérieux et productif, la mise en place d'une gestion efficace de la chose parlementaire, la modernisation de l'administration de la Chambre des conseillers et le renforcement des acquis sociaux, conformément aux aspirations et attentes des ressources humaines de la Chambre.