Le Bureau marocain du droit d'auteur (BMDA) a réussi à augmenter ses revenus de 600% grâce à la mise en œuvre des dispositions de la loi relative aux droits d'auteur et aux droits voisins, en application des dispositions relatives à la lutte contre la copie privée et des textes organiques du ministère de la Culture et de la Communication. L'augmentation des revenus de la copie privée devrait avoir un impact positif sur la situation financière des auteurs, des interprètes et des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes, indique le ministère de la Culture et de la Communication dans un communiqué, ajoutant qu'elle participera également à l'aide sociale des ayants droit, à la préservation de la mémoire artistique nationale et au soutien des jeunes énergies créatrices. Les nouveaux mécanismes juridiques entrepris par le ministère, en application des dispositions dédiées à la lutte contre la copie privée liée aux droits d'auteur, ont permis de réaliser une augmentation importante des revenus qui ont atteint 61 millions et 168.000 dirhams en 2017, contre 9 millions et 724.000 dirhams en 2016, relève le ministère. Le BMDA procède à la distribution des revenus de la copie privée, selon le ratio de copie de chaque oeuvre suivant les taux suivant : 35% aux auteurs, 35% aux interprètes, 10% aux producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes et 20% pour appuyer le Bureau dans ses dépenses de gestion et ses programmes liés au recouvrement des droits et à la lutte contre le piratage, précise la même source. Dans le cadre de son programme pratique visant à protéger les droits d'auteur et les droits voisins, le ministère a entamé l'élaboration de projets de textes organisationnels et d'application, conclut le ministère.