Le service de psychiatrie semble être dans l'impasse. Cela fait trois mois, que les patients de schizophrénie ne reçoivent pas leur traitement… Et pour cause les médicaments prescrits par les médecins sont en rupture de stock. Agitation, hallucinations et violences, les symptômes de l'interruption du traitement commencent à être palpables chez les patients. Les soignants, eux, se sentent impuissants devant la douleur des malades sachant que les besoins en médicaments de cet établissement hospitalier casablancais sont estimés à 1000 boîtes par mois. Une situation d'urgence qui risque sans doute de perdurer surtout avec le nombre croissant des nouveaux cas souffrant de troubles nerveux admis à l'hôpital déjà surpeuplé. Reportage