La décision a été prise au plus haut niveau de l'Etat. C'est lors du conseil des ministres tenu lundi 22 janvier au palais royal de Casablanca que SM Mohammed VI a chargé le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, d'ouvrir aux femmes la profession d'adoul, "et de prendre les mesures nécessaires pour réaliser cet objectif". Cette décision fait suite à l'examen de la question par le ministre de la Justice et par le Conseil supérieur des oulémas. La décision royale s'appuie, en plus de l'avis du conseil autorisant la femme à exercer la profession d'adoul "conformément aux dispositions de la chariâa relatives au témoignage (chahada) et ses différents types", sur les "constantes religieuses du Maroc, en premier lieu les principes du rite malékite".