La menace d'une sérieuse pénurie d'eau plane sur le Maroc. Un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) le confirme, accusant un volume de ressources inférieur à 1 000 m3 par habitant par an. Une pénurie hydrique est seulement constatée lorsque les ressources sont inférieures à 1 000 m3 par habitant par an. Le Maroc serait dans ce même cas de figure, se joignant à une liste de 45 pays où la rareté en ressources hydriques a été constatée. Conscient de l'urgence de résorber cette crise, le gouvernement marocain oeuvre depuis une vingtaine d'années à gérer cette rareté. Comme l'avait indiqué Charafat Afilal, la secrétaire d'Etat chargée de l'eau, cette ressource fait l'objet d'un plan d'action de première priorité au Maroc. Pour son département, le défi est d'assurer un accès durable et suffisant à l'eau potable pour les citoyens mais aussi pour approvisionner le secteur agricole. Ceci se traduit par une stratégie de préservation des ressources hydriques développée depuis plusieurs années, en plus d'une charte nationale de l'environnement. Le plan national de l'eau, destiné à assurer la sécurité hydrique du Royaume, nécessitera plus de 200 milliards de DH à l'horizon 2030.
D'après les données de la FAO (2014), 45 pays comme l'Afrique du Sud, Chypre ou le Maroc sont en situation de pénurie, dont 29 comme l'Algérie, Israël ou le Qatar en situation de pénurie extrême (moins de 500 m3).