Jerada fait tristement l'actualité depuis un moment. La cité minière est laissée pour compte depuis la fermeture de ses mines. Rappelons que c'est en 2001 que les CDM (Les Charbonnages du Maroc) avaient mis la clé sous le paillasson pour des raisons de rentabilité. Faute d'autres sources de revenus, chaque jour, des milliers de mineurs continuent d'exploiter clandestinement des puits de charbon. Sans protection aucune, ils affrontent la mort en se glissant à des dizaines de mètres de profondeur dans des galeries souterraines. Certains n'y ont malheureusement pas échappés. Deux frères de 23 ans et 30 ans avaient péris en décembre. Un autre homme âgé de 32 ans est décédé, en début de ce mois dans l'effondrement d'une galerie traditionnelle d'extraction de charbon aux environs de Hay Hassi Blal. Ces décès ont fini par déclencher la grogne sociale et les manifestations de tous genres des habitants qui contestent la marginalisation de leur ville. Pour nous rapprocher des conditions de vie à Jerada, Mohamed Khattam et son équipe se rendus sur place. Ils ont donné la parole aux habitants de la cité minière et ont mené leur enquête. Lire aussi: Il était une fois ... Jerada