La galerie Venice Cadre à Casablanca expose les œuvres de l'artiste tunisien Noutayel Belkadhi du 29 septembre au 30 octobre. L'univers de Noutayel Belkadhi est très singulier, à l'image de son art qui combine représentation artistique et conception métallique. Passionné par les insectes, l'artiste décide de s'en inspirer en réalisant des sculptures « au mécanisme constant et régulier qui seront à la fois son exutoire et le reflet de ce qu'il le rassure, car prévisibles et contrôlables », indique un communiqué de la Galerie Venise Cadre. Il transforme son atelier en espace d'orfèvrerie, où il module ses figures avec des pièces mécaniques. « Toute la poésie du travail de l'artiste réside dans le paradoxe de cette matière très lourde et brutale qu'il se plait à comparer à une danseuse dont les mouvement deviennent à force de travail aériens et contrôlé » rajoute le communiqué. Né à Carthage en 1971, Noutayel Belkadhi découvre très jeune sa vocation pour l'art plastique et produit sa première œuvre à l'âge de 13. Mais il choisi un tout autre domaine et décide de suivre une formation d'ingénieur roboticien avant de travailler dans l'industrie automobile. Un métier qu'il laisse rapidement tomber, étouffé par ce milieu "anxiogène", en trouvant refuge dans son atelier carthaginois. Là-bas, il met en œuvre ses connaissances mécaniques en faveur de l'art plastique, notamment en s'inspirant du mouvement Steampunk. Un courant littéraire dominé par la révolution industrielle où l'on utilisait des matériaux nobles tel que le cuivre, le bois et le cuir.