Le Maroc, ainsi qu'une quinzaine de pays de l'Atlantique du Nord-Est, de la Méditerranée et des mers adjacentes vont mettre à l'épreuve leur capacité de réaction face à un tsunami lors d'un exercice coordonné par la Commission océanographique intergouvernementale de l'UNESCO, organisé du 31 octobre au 3 novembre. Il s'agit du troisième exercice de ce genre organisé dans la région. Baptisé NEAMWave 17, l'objectif de cet exercice est d'évaluer les plans de réaction aux tsunamis à l'échelle locale et d'améliorer le niveau de préparation et la coordination dans toute la région. Grâce à NEAMWave 17, les pays vont tester les forces et faiblesses des mécanismes de réaction face à la menace d'un tsunami. En effet, pour rester opérationnels, les Centres nationaux d'alerte aux tsunamis et les agences de protection civile ont besoin de tester régulièrement leurs procédures d'urgence, notamment les canaux de communication et la capacité des professionnels à remplir leur mission en cas de survenue d'un tsunami, explique un communiqué de l'UNESCO. L'exercice est coordonné par le Groupe intergouvernemental de coordination du Système d'alerte rapide aux tsunamis et de mitigation dans l'Atlantique du Nord-Est, la Méditerranée et les mers adjacentes de la COI de l'UNESCO, avec le soutien du Centre de coordination des interventions d'urgence du Mécanisme de protection civile de la Commission européenne. En plus du Royaume, cet exercice connaitra la participation d'autres pays à savoir l'Allemagne, Chypre, le Danemark, l'Egypte, l'Espagne, la France, la Russie, la Grèce, l'Italie, l'Irlande, le Liban, le Portugal et la Turquie.