Dans cette édition, place à Hicham Lasri, un cinéaste atypique! Pour l'interviewer, Abdellah Tourabi a invité Jihane Bougrine, journaliste responsable des cahiers de culture au quotidien "Les inspirations éco" et Fadoua Misk journaliste responsable de la rubrique culture à l'hebdomadaire, "La vie économique". Hicham Lasri est un artiste prolifique qui fait indéniablement partie de la nouvelle génération de cinéastes marocains. Réalisateur, scénariste, écrivain, bédéiste, photographe, vidéaste, cet artiste jongle avec plusieurs casquettes. Après des études en droit, il s'est laissé séduire par ses passions, le cinéma et l'écriture. Au préalable, il a suivi une formation afin de maîtriser l'art de raconter des histoires. Des films qui l'ont menés aux plus grands festivals de cinéma Après avoir écrit quelques pièces de théâtre et quelques nouvelles, l'artiste sort en 2011 son premier film, "The end". Une année après il écrit et dirige "C'est eux les chiens", un film sur le printemps arabe qui lui a valu la reconnaissance de la presse internationale en tant que cinéaste engagé. Son troisième film "The Sea Is Behind" sorti en 2014, a été présenté dans la section Panorama à la Berlinale, un des festivals les plus prestigieux du cinéma au monde. . Hicham Lasri en tournage Ce film se penche sur la condition de ces hommes travestis qui "égayaient"» les cérémonies de mariage au Maroc d'antan. En 2015, il sort "Starve your dog", un film qui nous plonge dans les années de plomb, puis "Headbang Lullaby", une comédie déjantée qui se situe au Maroc des années 80. A son actif aussi, plusieurs Web séries à succès telles que "Bissara overdose". Le cinéma anxiogène de Hicham Lasri Pour Hicham Lasri Pour, la création est un mode de vie. Il explique qu'il raconte des histoires parfois avec des mots, parfois en images. Ses films ovationnés aux delà des frontières, n'attirent pas les foules au Maroc. "Mon travail est anxiogène", confie le réalisateur. Pour lui, "chaque film qu'on regarde doit devenir un souvenir personnel". Il déclare clairement qu'il "ne fais pas des films no-brainer". Ecoutons l'intégralité de son interview ... Confidences de presse : Dimanche 16 juillet