Le bilan que vient de dresser le gouvernement sur la Sécurité routière au Maroc pour 2017 semble moins lourd que celui de l'année passée. 2017 laisse entrevoir une amélioration par rapport à ses précédentes, puisque la mortalité sur nos routes a globalement baissé au premier trimestre de l'année. Une tendance positive à maintenir. En 2017, quelque 468 personnes ont perdu la vie sur nos routes. C'est 53 morts de moins (-10,17%) qu'en 2016, année où le royaume a totalisé 521 morts. Selon les statistiques provisoires des accidents de la circulation au titre de 2017, le nombre des blessés graves a pour sa part baissé de 71,13% au cours des deux premiers mois de l'année, tandis que le bilan des accidents de la circulation au titre de 2016, a quant à lui, fait ressortir une légère baisse de 0,13% des accidents mortels. Le dernier bilan fait état d'un recul du nombre des blessés graves de 10,11% et d'une stabilité relative du nombre de morts (+0,79%). 2016, année mortelle sur nos routes En revanche, l'année 2016 a été plus mortelle par rapport à sa précédente avec 28 morts de plus. Le nombre de tués s'est élevé en 2016 à 3.593 contre 3.565 en 2015, soit une progression de 0,79%, dont 32% dans le périmètre urbain. Le ministère accuse un taux d'accidents mortels plus important dans les villes (32% en 2015, contre 37% en 2016). La gravité des accidents en baisse Selon la direction des transports routiers et de la sécurité routière, le taux de gravité des accidents est passé de 23,47% en 2012 à 15,33% en 2016, soit une baisse de 8,14%. En outre, l'indice de mortalité en 2016 est passé de 6,01 % à 4,39%, par rapport aux cinq dernières années et ce, en prenant en compte le recul du nombre des accidents graves, le rapport entre le total des morts et le nombre des accidents et l'augmentation annuelle de 5,5 % du parc automobile. Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi 28 avril dédiée à la présentation du Plan Quinquennal de la Sécurité Routière 2016-2020 et du Plan Stratégique Quinquennal 2017-2021 du Comité National de la Prévention des Accidents de la Circulation (CNPAC), Mohamed Najib Boulif, Secrétaire d'Etat Chargé du Transport a jeté un coup de lumière sur la sécurité routière, comme l'une des priorités de l'action gouvernementale. Un plan quinquennal de la 2016-2020, a été mis en place visant 5 axes : Les piétons, les cyclistes et les motocyclistes, la conduite professionnelle, les jeunes âgés de moins de 14 ans, qui représentent 15% des morts, et les accidents causés par un seul véhicule, qui représentent 50% des accidents enregistrés en dehors du périmètre urbain.