Pour oublier leur triste sort un petit moment, un groupe de quinze syriens s'adonne au Parkour, un sport qui consiste à réaliser des sauts spectaculaires et synchronisés, dans les décombres de la ville d'Inkhil qui est totalement détruite par les bombardements. Située prés d'une ligne de front entre les rebelles et les forces pro-gouvernementales, Inkhil est devenu un espace d'entrainement en plein air pour ces jeunes syriens. En très peu de temps, ils ont pu maitriser les différentes techniques de cet art qui repose essentiellement sur la condition physique. «Quand je saute d'un endroit à un autre, je me sent libre», déclare Muhannad al-Kadiri, un jeune de 18 ans faisant partie du groupe. «Le Parkour nous fait sortir de l'atmosphère de guerre et nous fait oublier une partie de notre peine», ajoute-t-il. Reuters Reuters Reuters Pour la famille de ces jeunes sportifs, le Parkour reste très dangereux, d'autant plus qu'ils le pratiquent dans des zones très endommagées. En effet, plusieurs d'entre eux se sont cassés des orteils ou blessées des membres inférieurs. Malgré cela, ces jeunes syriens restent déterminés et n'hésitent pas à réaliser de superbes acrobaties. Reuters