En France, le gouvernement souhaite imposer des amendes administratives aux entreprises récalcitrantes à la mise en œuvre du télétravail face à la flambée des cas de Covid. La ministre du Travail française Elisabeth Borne l'a annoncé mardi au cours d'une visioconférence avec les partenaires sociaux: elle souhaite "proposer un amendement au projet de loi (renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, NDLR) pour mettre en place des sanctions plus dissuasives et plus rapides (de nature administrative)". "Les remontées de l'inspection du travail montrent que certaines entreprises restent réfractaires" à la mise en oeuvre du télétravail telle que la prévoit le protocole national en entreprise (PNE), a souligné le ministère. Une nouvelle version du PNE va être publiée d'ici à jeudi, comportant une "obligation de télétravail de 3 jours par semaine en moyenne pour les postes qui le permettent, pendant trois semaines, à compter du 3 janvier", comme l'a annoncé lundi le Premier ministre français Jean Castex. En outre, "est demandé aux entreprises qui le peuvent d'aller au-delà et de porter le télétravail à 4 jours par semaine lorsque c'est possible". Comme l'a souligné à plusieurs reprises le ministère, cette "obligation" découle de la nécessité pour l'employeur de veiller à la santé de ses salariés, inscrite dans le code du travail, même si sa traduction concrète dans chaque entreprise relève des employeurs, si possible dans le cadre du dialogue social. * Le risque lié au variant Omicron dans le monde "reste très élevé", met en garde l'OMS