L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé inutiles mardi les interdictions de voyages pour endiguer la propagation du nouveau variant du coronavirus Omicron, dont des cas ont été détectés pour la première fois en Amérique latine. Signalé en Afrique du Sud le 24 novembre, ce nouveau variant très contagieux aurait commencé à se propager sur la planète plusieurs jours plus tôt. Cette nouvelle souche contagieuse a été détectée aux Pays-Bas dans deux échantillons de test prélevés les 19 et 23 novembre et une des deux personnes concernées n'avait pas voyagé récemment, ce qui suggère que le variant circulait déjà dans le pays, selon l'Institut néerlandais de la santé et de l'environnement (RIVM). Mardi soir, le Brésil a annoncé avoir enregistré ses deux premiers cas, les premiers aussi en Amérique latine, chez des voyageurs provenant d'Afrique du Sud. Toutefois, "les interdictions générales de voyager n'empêcheront pas la propagation" de ce variant, a estimé l'OMS dans un document technique. Face à la panique qui semble s'emparer de la planète, le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé mardi au "calme" et demandé une réponse "rationnelle" et "proportionnelle". * Covid-19 : Omicron révèle la nécessité d'un accord mondial sur les pandémies (OMS)