Une macabre découverte survenue en fin d'après-midi du dimanche 20 avril, dans les abords immédiats des installations d'eau de la grande mosquée de Ben Ahmed, a conduit les autorités à ouvrir une enquête judiciaire d'envergure, sous la supervision du parquet général compétent. Alertée par des riverains, la brigade locale de la police judiciaire, assistée des unités spécialisées en criminalistique et police technique, s'est rendue sur les lieux afin de procéder aux constatations initiales. Il s'agirait, selon des informations obtenues par Barlamane.com, de fragments anatomiques d'origine humaine, dissimulés à l'intérieur de sacs en plastique soigneusement scellés. Ces restes ont été découverts à proximité directe des sanitaires de l'édifice religieux, au cœur d'un quartier populaire de la ville. Les investigations menées depuis lors ont conduit à l'interpellation d'un individu présentant, selon les premiers éléments de l'enquête, un comportement fortement agité, ainsi que des troubles du discours et de l'humeur laissant présumer un état psychique perturbé. Ce dernier, interpellé dans un laps de temps très court après la découverte, portait des vêtements tachés de ce qui pourrait s'apparenter à des projections hématiques. Il a été immédiatement placé en garde à vue. Une perquisition au domicile de l'individu, situé non loin des lieux, a permis la saisie de plusieurs objets à la provenance douteuse : effets personnels, documents, vêtements manifestement souillés ainsi que des résidus suspects dont l'analyse est actuellement en cours. Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer si ces éléments peuvent être reliés aux parties corporelles retrouvées, tant sur le plan matériel que génétique. Les restes humains ont d'ores et déjà été confiés aux spécialistes en médecine légale, en vue d'une identification par empreintes génétiques (ADN) et d'un examen médico-légal approfondi. L'objectif est de déterminer l'identité de la victime, la nature des lésions observées, les circonstances exactes du décès, ainsi que le laps de temps écoulé depuis celui-ci. Parallèlement, les services de police procèdent à l'examen des vêtements saisis sur le suspect, à la recherche de traces et d'indices permettant d'établir un lien de causalité entre l'individu et les faits constatés. La piste d'un homicide volontaire est privilégiée à ce stade, sans qu'aucune hypothèse ne soit pour l'heure écartée.