Une rencontre de haut niveau entre les Etats-Unis et la Chine doit se tenir ce mercredi à Zurich, a annoncé mardi la Maison Blanche. Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan aura ainsi des discussions avec Yang Jiechi, le plus haut responsable du Parti communiste chinois en charge des Affaires étrangères, a indiqué la même source dans un communiqué. Cette rencontre fait suite à "l'appel du président Biden du 9 septembre avec le président Xi alors que nous continuons de chercher à gérer de manière responsable la concurrence entre les Etats-Unis et la République populaire de Chine", a ajouté la Maison Blanche. Le déplacement en Suisse s'inscrit dans le cadre d'un déplacement qui conduira M. Sullivan également à Bruxelles et à Paris. "M. Sullivan réaffirmera l'importance de l'alliance transatlantique et discutera d'une série de questions d'intérêt commun. Il fera également un compte rendu de sa rencontre avec le directeur Yang à nos alliés et partenaires européens", selon le même communiqué. À Bruxelles, le responsable américain rencontrera ainsi les conseillers à la sécurité nationale des pays de l'OTAN pour "discuter de la mise en œuvre en cours des décisions du Sommet de juin visant à moderniser l'Alliance et à relever une série de défis stratégiques". Il s'entretiendra également avec des représentants de la Commission européenne et du Conseil européen. "Il sera rejoint par le conseiller adjoint à la sécurité nationale Daleep Singh pour d'autres réunions de l'Union européenne sur le commerce, la technologie et les questions économiques mondiales", a précisé la Maison Blanche. A Paris, M. Sullivan rencontrera son homologue français, Emmanuel Bonne, "dans le cadre de nos consultations en cours sur les intérêts bilatéraux et régionaux partagés, y compris les préparatifs de la réunion du président Biden et du président Macron en Europe plus tard ce mois-ci". Cette visite en France intervient juste après celle du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, qui a notamment eu des entretiens avec le président français, Emmanuel Macron. Ce ballet diplomatique américain intervient dans la foulée de la crise entre les deux pays suite à l'accord sécuritaire entre les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni. Paris avait protesté contre ce partenariat stratégique entre ces deux pays et le Royaume-Uni, qui a entraîné la rupture d'un méga-contrat de sous-marins français à Canberra.