Onze des agresseurs de la jeune Khadija, adolescente victime de viol collectif et de séquestration, ont été condamnés par la chambre criminelle de la cour d'appel de Beni Mellal, à vingt ans de prison ferme chacun, alors que deux autres ont écopé de deux ans de prison ferme et un an avec sursis. Le tribunal a condamné les treize prévenus pour différents chefs d'accusation, dont « traite d'être humain sur mineure », « viol », « constitution d'une bande organisée » et « enlèvement et séquestration ». L'opinion publique avait été profondément secouée par l'histoire de la jeune Khadija, 17 ans au moment des faits. La jeune fille avait été kidnappée, séquestrée en violée de manière collective pendant deux mois par une bande de jeunes hommes à Fqih Bensaleh. Ses agresseurs l'auraient droguée, selon le récit de Khadija, de manière répétée et tatouée de force, et lui ont infligé des brûlures de différents degrés sur la peau. Son histoire avait suscité une mobilisation générale des associations des droits de l'Homme ainsi que de protection des enfants et des femmes. Tous avaient réclamé des peines exemplaires. Reportage * Récit de Khadija, victime de faits présumés de séquestration et de violences (Reportage) * Dans les coulisses du premier interrogatoire des agresseurs présumés de Khadija (Reportage)