La chambre criminelle près la Cour d'appel de Beni Mellal a clos, mardi, au moins en première instance, l'affaire de la fille violée, torturée et tatouée en condamnant quatorze personnes à des peines allant d'un an avec sursis à vingt ans de réclusion criminelle. Dans cette affaire qui remonte à août 2018, onze des quatorze mis en cause poursuivis pour traite humaine, kidnapping, séquestration et viol, ont écopé de vingt ans de réclusion criminelle et un seul suspect mineur de trois ans de prison ferme. Tandis que deux autres mis en cause ont été condamnés, respectivement, à deux ans de prison ferme et un an de prison avec sursis. L'affaire a éclaté lorsque la fille qui avait dix-sept ans a raconté, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le calvaire qu'elle avait enduré. Elle avait relaté avoir été kidnappée par une bande de jeunes hommes, séquestrée, maltraitée et violée à tour de rôle durant un mois en plus d'avoir été tatoué par la force et sous la menace.