Le Cercle Eugène Delacroix, accrédité par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), pour conduire une délégation de 14 élus français de tous bords politiques pour une mission d'observation des élections législatives, communales et régionales du 8 septembre au Maroc, s'est félicité du bon déroulement de ce triple scrutin qui érige « le Royaume en locomotive démocratique ». « Le Maroc a une fois de plus démontré la solidité de son dispositif démocratique. Fort de sa Constitution, il a su allier process électoral et agilité avec ce triple scrutin. L'audace a donc encore payé en érigeant le Royaume en locomotive démocratique", a souligné Khadija Gamraoui secrétaire générale du Cercle Eugène Delacroix. « En tant que Franco-Marocaine, c'est avec une grande fierté que j'ai pu être témoin de cet agenda réussi et ce, grâce à la mobilisation des services de l'Etat, les Autorités locales à pied d'œuvre, les organisations politiques et la société civile marocaine », a-t-elle ajouté dans un communiqué transmis jeudi à la MAP. La mission d'observation du Cercle Eugène Delacroix s'est déployée dans toutes les régions du Royaume. Elle a pu visiter 430 bureaux de votes durant la journée du scrutin notamment dans les villes de Laayoune, Guelmin, Bengrir, Marrakech, Tanger, Agadir, Fès, Temara, Rabat et Salé et plusieurs villages en périphérie entre autres. Ce déploiement lui a permis de disposer d'« une vision de l'ensemble des centres que ce soit en milieu rural, en milieu péri-urbain et dans les centres à forte densité urbaine ». L'ensemble des 14 observateurs de la mission ont participé à l'ouverture et à la fermeture des bureaux de vote ainsi qu'au dépouillement des bulletins de vote. « Aucun incident n'a été signalé à la cheffe de mission chargée de la coordination de cette journée électorale », souligne le Cercle Eugène Delacroix dans un pré-rapport remis jeudi à la présidente du CNDH, Amina Bouayach. La mission d'observation relève également la bonne organisation du scrutin avec « un dispositif et une procédure de vote identiques quel que soit le bureau de vote aux quatre coins du Royaume tant sur l'organisation des équipements à l'intérieur et le rôle des responsables du bureau de vote que sur l'organisation en amont avec poste d'identification du bureau de vote pour l'électeur ». La mission a en outre observé « une parité dans de nombreux bureaux de vote (…); Cette parité est essentielle car elle peut permettre à l'électrice d'être plus à l'aise lors de sa démarche citoyenne de vote ». De même, « le rôle de l'observateur était bien identifié par les présidents des bureaux de vote », relève la mission qui souligne « la disponibilité et le temps qui a été consacré aux différentes questions formulées par les élus français ». La mission d'observation affirme également que « l'équité dans le traitement des candidats a été respectée, les représentants des différentes formations politiques étaient mobilisés dans les bureaux de vote de manière assez systématique surtout dans les centres urbains ». Dans son pré-rapport, le Cercle Eugène Delacroix, qui avait déjà conduit une mission d'observation lors des élections législatives de 2016, relève tout particulièrement "une très forte affluence observée dans les provinces du Sud dès l'ouverture des bureaux, tandis qu'une hausse de la participation a été constatée après 17h dans les pôles urbains avec une accélération de passage des électeurs dans la dernière heure de vote ». La mission d'observation affirme aussi qu' « une attention a été accordée à la prise en charge des personnes à mobilité réduite qui ont pu être aidées par les personnels présents dans certains cas, la signalétique leur a permis les accès dans les autres centres ». Elle souligne également « le respect des gestes barrières par les Présidents des bureaux de manière assez systématique mais également des électeurs ». Depuis 2014, le Cercle Eugène Delacroix a pris part aux temps forts de l'amitié France-Maroc. Composé de plusieurs dizaines d'élus de toutes les sensibilités politiques, il a su trouver sa place dans le paysage institutionnel entre Paris et Rabat. Impliqué sur les questions économiques, culturelles ou démocratiques, le Cercle vise à renforcer les partenariats entre les deux pays.