Les clubs anglais ne libèreront pas une soixantaine des joueurs étrangers appelés à disputer des rencontres internationales en septembre dans des pays classés en zone de risque Covid élevé et soumis à une quarantaine de dix jours au retour, a annoncé la Premier League mardi dans un communiqué. "Les clubs de Premier League ont décidé mardi à contre-coeur mais à l'unanimité, de ne pas libérer les joueurs pour les matches internationaux se déroulant dans des pays de la liste rouge le mois prochain", a écrit l'organisateur du championnat. Cette mesure, qu'il "soutient avec fermeté, concerne environ 60 joueurs de 19 clubs de Premier League qui devaient se rendre dans 26 pays de la liste rouge" où la circulation du nouveau coronavirus et de ses variants est jugée trop élevée, par le gouvernement anglais. Selon les règles en vigueur actuellement, toute personne qui voyage dans ces pays doit s'isoler strictement pour dix jours dans un hôtel choisi par les autorités à son retour. Une telle quarantaine "ne serait pas seulement très néfaste pour le bien-être et la santé des joueurs, mais elle les rendrait également indisponibles pour préparer et disputer deux journées de Premier League, une journée de compétitions européennes, et le troisième tour de la Coupe de la Ligue", souligne encore le communiqué. Dans les pays en liste rouge figurent de nombreux pays d'Amérique du sud, dont le Brésil et l'Argentine, qui doivent s'affronter le 5 septembre à Rio - un choc qui concerne notamment Allison, Fabinho et Roberto Firminho à Liverpool ou Gabriel Jesus et Fernandinho à Manchester City -, ainsi que l'Uruguay pour laquelle évolue habituellement l'attaquant de United, Edinson Cavani. Lundi, la Fédération égyptienne de football (EFA), autre pays sur la liste rouge, avait déjà annoncé que les Reds avaient refusé de libérer leur attaquant Mohamed Salah. "Les clubs de Premier League ont toujours soutenu le désir des joueurs de représenter leurs pays (...) cependant, les clubs sont arrivés, à regret mais à raison, à la conclusion qu'il serait totalement déraisonnable de laisser les joueurs à disposition dans les circonstances actuelles", selon son président, Richard Masters, cité dans le texte.