Les procureurs ont requis jeudi une peine d'un an de prison, dont six mois ferme, contre l'ancien président français Nicolas Sarkozy, jugé à Paris pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012. Des peines allant de dix-huit mois à quatre ans de prison avec sursis ont été requis à l'encontre des 13 prévenus jugés au côté de Nicolas Sarkozy pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle. Les procureurs ont demandé trois ans de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende pour l'ex-directeur adjoint de la campagne, Jérôme Lavrilleux, seul à avoir reconnu la fraude. En mars, Nicolas Sarkozy était devenu le premier ex-président de la Ve république (qui s'est ouverte en 1958), à être condamné à de la prison ferme (trois ans dont un ferme), pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite "des écoutes". Une condamnation dont l'ancien président a fait appel. Dans cette autre affaire, l'ex-chef de l'Etat et son avocat et ami fidèle Thierry Herzog sont soupçonnés d'avoir tenté d'obtenir, début 2014, des informations secrètes auprès d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, en échange d'un coup de pouce pour un poste prestigieux à Monaco.